Sucrée Maison
L'auberge. Et alors ? On y passe, on y lape un brouet qui tue la faim, on y tombe de sommeil. On la quitte bientôt, avec pour souvenirs le dessin de l'enseigne, le minois d'une servante, le goût d'une sauce : d'autres auberges vont suivre, qui vont se confondre avec celle-là. Bien sûr, quand on rencontre d'autres gens du Voyage, les soirées à l'auberge prennent de la saveur. Chacun y va de son histoire incroyable, de sa fanfaronnade, de sa brève de voyage. Une bonne occasion pour faire briller les ...Contient : malades (3)(...) Si les Voyageurs leur tombent dessus, ou simplement se montrent, les Sagouins sont pris d'un sursaut et prennent leurs armes pour détruire encore. Ils ne présentent plus une menace sérieuse : ils sont simalades... Un Voyageur connaissant les Sagouins a pu identifier le mal de terre (INTELLECT / Médecine à -6), maladie de langueur comparable au mal glauque, à ceci près qu'il ne frappe que les Sagouins vivant près de la mer, ou d'autres êtres familiers des humeurs océanes, dès qu'ils s'en éloignent. (...)
Il est évident que ces trois-là ont dû s'éloigner trop vers l'intérieur des terres pour avoir la force de revenir : à moins de recevoir de l'aide, ils sont condamnés. Il serait facile de leur apporter des soins. Mais franchement, des Sagouinsmalades, c'est bien fait. Il n'y a aucune reconnaissance à attendre des Sagouins. Ils ne parlent même pas la langue du Voyage. (...)
Il faudrait alors qu'ils trouvent un autre imbécile que l'un d'entre eux pour dernier occupant : une créature de ce rêve, en tous cas - comme ils le constatent, des créatures invoquées ne suffisent pas ; il faut des clients sérieux à l'auberge. Un Sagouin pourrait faire l'affaire, mais il est sans doute déjà trop tard, les troismalades(voir Ch.1, La piste des Sagouins) ont dû être massacrés - ou, si les Voyageurs y pensent trop tard, sont morts du mal de terre (au bout d'une quinzaine de jours à peu près). (...)