Brumaire - Le livret de base : Background
sur Le Ludiste au format (13.8 Mo)
Contient : louis (19)(...) Non seulement je dois marchander dur avec les charbonniers, mais les collecteurs royaux inventent chaque semaine une nouvelle taxe pour venir puiser dans ma bourse de quoi financer le train de vie fastueux deLouiset de son Autrichienne. Si je ne tenais pas une double comptabilité comme me l'a appris Monsieur de Chouard, je devrais mettre la clef sous la porte. (...)
La ferveur populaire est d'autant plus forte que les alliés de Necker distribuent de l'or dans les rues pour attiser les manifestations de soutien. * 17 juillet : de passage à l'Hôtel de ville de ParisLouisXVI adopte la cocarde tricolore pour faire plaisir au peuple. Cette même cocarde est volée à Versailles la nuit suivante par une soubrette du palais qui la revend pour quelques pièces d'or à un drapier. (...)
Toutes les factions parisiennes sont prises de fièvre et s'affrontent pendant trois jours pour mettre la main sur l'aérolithe que l'on dit provenir de la Lune et dont les qualités occultes varient selon les versions. * Décembre : le roi de Prusse tente d'entrer en France avec son armée pour aiderLouisXVI à sa demande, mais les éléments se déchaînent à la frontière, empêchant les troupes de progresser. (...)
Mais trois jours plus tard, sa sépulture est retrouvée vide. * 25 juin : Albert Marchildon, le sosie du roi queLouisXVI utilise très souvent pour le remplacer dans les apparitions publiques, prend peur et quitte Versailles en emportant avec lui des documents secrets mettant en danger le roi. (...)
* 27 juillet : le Comte d'Artois (le frère du roi) entre en France à la tête d'une armée hétéroclite constituée de soldats issus de différents royaumes voisins de la France et de volontaires. Sa progression est lente car une canicule harasse ses troupes.LouisXVI est persuadé que son frère va tenter de le renverser et promet donc à l'Assemblée de signer sa constitution si elle repousse ce coup d'état. (...)
* 13 octobre : bien que le Comte d'Artois ait été battu en Champagne par une coalition de force révolutionnaire et royaliste,LouisXVI refuse la constitution qui lui est soumise. 1792 : * 13 janvier : une énième délégation de députés se rend à Versailles pour faire parapher la constitution, mais elle est fusillée. (...)
Le Comte de Saint-Germain : Le nom du Comte est légendaire dans les salons parisiens. C'était déjà un mythe du temps deLouisXV où sa réputation d'homme éclairé sur la réalité magique du monde en faisait un incontournable de la scène ésotérique. (...)
» Dans un Siècle des Lumières ayant éradiqué toutes formes d'obscurantisme et de superstition en démontrant le bien fondé des Sciences et la crédulité des gens simples croyant encore à la magie et à l'occulte, le Comte de Saint-Germain est une épine dans le pied de la rationalité. C'est donc tout naturellement queLouisXVI le fait embastillé tant l'idée que la Ville Lumière puisse laisser vivre un tel thaumaturge parait incompatible avec la modernité affichée de Paris. (...)
Comment accepter la coexistence de l'Encyclopédie de Messieurs Diderot et d'Alembert avec les excentricités hermétiques du Comte ? Pourtant, les rapports entreLouisXVI et le Comte de Saint-Germain sont troubles. Certes, le souverain a bel et bien signé lui-même la lettre de cachet permettant l'arrestation et l'emprisonnement du Comte, mais ce sont des fonds royaux très discrets et très généreux qui financent également la bibliothèque occulte et les expériences ésotériques du détenu. (...)
Il s'adresse à cet interlocuteur en l'appelant « Votre Majesté », ce qui laisse penser à ces témoins que Sade est fou en croyant parler au roi de la sorte. Pourtant, le Marquis n'est pas aliéné et ne s'adresse pas àLouisXVI dans ses monologues. En vérité, c'est à Oberon, roi des fées, qu'il rend des comptes. Le lien intime qui unit le Marquis de Sade et son inspirateur féerique va au-delà du simple rapport télépathique : Oberon est capable de manifester une fraction de sa puissance magique à travers le corps de son hôte. (...)
Très influente, la loge arrivait à imposer ses idées dans beaucoup de domaines, aussi bien en murmurant à l'oreille deLouisXVI qu'en pesant sur les décisions des ministres. Ce que Cagliostro voulait, la Loge le voulait donc l'obtenait. (...)
Leur première action a été de placarder les murs de Paris avec des affiches proclamant : Nous Frères de la Rose-Croix, faisons séjour visible et invisible en la Ville Lumière, par la grâce du Très-haut et deLouis, vers lesquels se tourne le coeur des Justes. Nous montrons et enseignons à parler sans livres ni marques, à parler toutes sortes de langues des pays où nous voulons être, pour retirer les hommes, nos semblables, de l'erreur et de la mort. (...)
Pourtant, la milice contrôle toutes les issues du quartier, son cadavre devrait bien être quelque part. Le Roi : Tout et son contraire ont été dits à propos deLouisXVI. La vérité est que la montée en puissance des révolutionnaires le déçoit et l'effraye. Alors qu'il sent le pouvoir lui échapper progressivement des mains, l'appui du Comte de Saint-Germain et de ces arts obscurs lui apparaissent comme un va-tout acceptable. (...)
Il lui a montré la futilité de la fuite de Varennes, l'humiliation de l'échafaud, la soif de sang du peuple français, l'inévitabilité de la fin des Bourbon. Et ces visions d'un futur aussi funeste ont profondément changé l'état d'esprit deLouisXVI qui a donné les pleins pouvoirs au Comte pour empêcher la chute du trône. Le roi vit désormais dans la certitude que les Français en veulent à sa vie. (...)
Il s'est vu monter à la guillotine, il ne veut plus jamais vivre un tel outrage. Initié aux mystères par le Comte en personne,LouisXVI sait désormais interroger le futur pour éviter de prendre des décisions qui le mettent en péril. (...)
La Reine : Marie-Antoinette d'Autriche est très tourmentée par le comportement de son roi de mari. Ce n'est pas tant les lubies deLouisqui l'inquiètent que l'influence grandissante qu'acquière le Comte de Saint-Germain auprès de son époux. (...)
Elle sait grâce à ses femmes de ménage ce qu'il se raconte dans les rues de Paris. Ses dames de compagnie lui répètent les ragots de la cour. Même les maîtresses deLouislui rendent compte des petits secrets qu'il entretient avec le Comte. La reine ne dispose d'aucune magie, mais son habitude des perfidies de la cour et des marivaudages sans fin lui permet d'avoir son mot à dire dans les choses qui se trament en ce moment. (...)
Son aversion pour les choses de la magie la conduit à penser que la chute des Bourbon est inévitable sur le roi continue à gaspiller sa fortune et son temps dans de telles chimères occultes. La dernière toquade deLouisqui veut construire un atelier alchimique à Versailles a mis le feu aux poudres. Mais le Comte est mystérieux et bien difficile à cerner ou à surprendre. (...)
Ils ont voté l'abolition des privilèges et la déclaration des droits de l'homme, mais pourtant, en pratique, toutes ces belles idées restent inapplicables puisque le roi nie la légitimité de la Constituante et refuse donc de se soumettre à ses lois. D'ailleursLouisXVI continue de proclamer des décrets, ce qui fait que les Parisiens ne savent plus à quelles lois il faut obéir. (...)Une brève histoire du temps jadis : Ma très chère Sophie, J'aurai dû écrire bien plus tôt, mais les choses à Paris ne se déroulent pas comme je les avais prévues. Tout à fort mal débuter pour moi depuis mon arrivée à la capitale. Dès mon premier jour à Paris, je me suis empressé d'aller me présenter à Maistre Poncardier pour lui montrer la lettre de recommandation de Monsieur de Chouard, J'ai hélas découvert que son étude de notaire venait d'être totalement dévorée par un incendie. Les gens du ...