Brumaire - Le livret de base : Background
sur Le Ludiste au format (13.8 Mo)
Contient : révolution (7)(...) * 14 juillet : pour le premier anniversaire de la prise de la Bastille, une douzaine de meneurs importants de larévolutiondécèdent tous dans des circonstances étranges : empoisonnement, arrêt cardiaque, hémorragie inexpliquée, suicide... Ce qui devait être une fête se transforme en jour de deuil. (...)
* 2 avril : décès de Mirabeau qui est retrouvé dans son lit sans que les médecins puissent expliquer les raisons de sa mort. La fouille de ses affaires personnelles démontre qu'il était sur le point de trahir larévolutionpour fonder une monarchie constitutionnelle dont il aurait été le dirigeant. Personne ne prend le temps d'enquêter sur ce possible meurtre. (...)
Les quartiers de viande circulent entre les assaillants victorieux pour être cuisinés à la maison, certains buvant le sang à même les corps encore tièdes. Mais larévolutionbalbutiante a besoin de mythes fondateurs plus respectables et fait circuler une autre vision des événements en insistant sur l'idée d'une glorieuse révolte populaire imbibée de courage cocardier. (...)
Il arrive même que deux agents travaillant pour de Marly se retrouvent à s'opposer sur le terrain tant leur supérieur est secret et contradictoire dans sa stratégie. Le Comité Desnot : Alors que laRévolutionprend de l'ampleur, le Comité Desnot est de plus en plus souvent en prise avec des affaires étranges. (...)
Mais pour recruter ses agents, le Comité est confronté à un problème de taille : le financement. Larévolutiondépense tout son or dans les armes et les barricades, il n'y a aucun fonds alloué à la lutte contre le surnaturel. (...)
Sébastien de Poitras, leur chef de file, est très fiévreux : il en faudrait peu pour qu'il monte une opération coup-de-poing contre les premiers ennemis du roi qu'il identifiera ou qu'on lui dénoncera. Le Tiers-Etat : Dans la rue, le peuple hésite. Si laRévolutionsemblait infaillible et séduisante à ses débuts, force est de constater que la noblesse et le clergé ont su se faire respecter en repoussant les prétentions de la foule. (...)
Le Bourreau : Charles-Henri Sanson est le bourreau du tout Paris. Il était déjà en fonction avant laRévolutionet les changements politiques en cours n'ont aucune influence sur son travail. Personne n'a réellement envie de lui voler son travail. (...)Une brève histoire du temps jadis : Ma très chère Sophie, J'aurai dû écrire bien plus tôt, mais les choses à Paris ne se déroulent pas comme je les avais prévues. Tout à fort mal débuter pour moi depuis mon arrivée à la capitale. Dès mon premier jour à Paris, je me suis empressé d'aller me présenter à Maistre Poncardier pour lui montrer la lettre de recommandation de Monsieur de Chouard, J'ai hélas découvert que son étude de notaire venait d'être totalement dévorée par un incendie. Les gens du ...