La Chambre du Meurtre
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Contient : victimes (4)(...) Le mythe écarLate : L'histoire évoque un endroit terrible et secret, une pièce baignée du sang d'innombrablesvictimes, un endroit où des milliers de hurlements s'attardent dans l'air chargé d'une odeur âpre de cuivre et mordant comme le fil d'un rasoir. (...)
Le scribe à la mine quelconque, présent chaque jour à sa station de travail, mais dont la demeure est remplie des trophées sanglants pris sur sesvictimes; le père de famille aimant, retournant à son module d'habitation comme il l'a déjà fait des milliers de fois, mais pour y massacrer ceux qui l'attendent à bras ouverts ; les tueurs insaisissables, semblant à chaque fois s'évanouir sans laisser de traces... Peut-être ont-ils un jour ouvert une porte familière et se sont-ils retrouvés perdus. (...)
Il y a approximativement onze ans, un tel motif récurrent commença à émerger d'un certain nombre de meurtres en série et de massacres restés jusque-là sans connexion et apparemment sans mobile. L'insignifiance desvictimes, les détails concernant les coupables suspectés, le mode opératoire et souvent la simple sauvagerie de ces crimes finissent par présenter des similitudes frappantes. (...)
La Chambre du Meurtre pourrait se révéler n'être qu'une façade pour un tel culte, ou au contraire un véritable phénomène invoqué par ses assassinats rituels: un temple du sang existant pour moitié dans la réalité et dans le Warp, afin que des sacrifices soient offerts au Seigneur des Crânes, et sesvictimesseraient choisies au hasard ou par quelque procédé ésotérique trop impénétrable pour un esprit sain. (...)« Le Dieu Rouge veille. » — Inscription sanglante trouvée à la demeure du préfet Boaz Chaim, porté disparu ainsi que les têtes des membres de sa famille. L'histoire de la Chambre du Meurtre est un mythe que se transmettent les assassins et les fous durant les longues heures de la nuit ; très peu en ont entendu parler à l'extérieur des asiles les plus isolés et des cellules obscures des condamnés à mort. L'Inquisition en est néanmoins venue à suspecter que cette histoire ne soit ...