L'aumônière écarlate
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Contient : prêtres (5)(...) Je sais que vous vous montrerez généreux envers l'Eglise des Prophètes. - Merci, Excellence. Je demeure sans voix... - Vous deux ! décréta l'évêque en désignant deuxprêtresmontés sur de magnifiques chevaux noirs. " Emmenez ces deux pauvres gens à Santa Zalaca et faites en sorte qu'il ne leur arrive rien de fâcheux sur la route ! (...)
Ils quittèrent les abords du fleuve et s'enfoncèrent tous quatre dans les ténèbres, les deux compagnons au centre, encadrés par lesprêtres. Plusieurs fois, le Montaginois fut obligé de poser une main apaisante sur le bras du Castillian, qui semblait pressé d'en découdre, mais le jeune homme parvint à tempérer ses émotions et ce fut sans encombres qu'ils parvinrent à l'entrée d'un petit village, dont la principale bâtisse était une église, énorme masse sombre surmontée d'une croix. (...)
- Mais ils croient que nous nous rendons à San Cristóbal, rappelez-vous. - C'est vrai. Et puis, même si cesprêtressont des ennemis, il m'aurait été pénible de devoir mettre fin à leurs jours de manière mesquine et peu honorable ! (...)
Il esquiva de peu la pointe acérée d'une lame, se retourna pour faire face à ce nouvel assaillant et écarquilla les yeux de stupeur : un long serpent de feu, né des flammes de la cheminée, avait rampé jusqu'à l'inquisiteur et commençait à s'enrouler autour de ses jambes, enflammant sa robe pourpre comme s'il s'agissait d'une simple feuille de papier. Deux autresprêtresse précipitèrent à la rescousse de leur acolyte, mais furent eux aussi pris dans les anneaux de la créature. (...)
Le jeune homme était à terre, à présent, aux côtés d'un corps sans vie qu'il tentait tant bien que mal de protéger des assauts déterminés de quatreprêtresarmés. Il ne fallut qu'une seconde au Montaginois pour comprendre la situation : son ami n'ayant plus assez de temps pour recharger son arme, il s'était emparé d'une épée gisant sur le sol, mais ne savait manifestement pas s'en servir. (...)Une nouvelle de Charlotte Bousquet Rouge, orange, ocre, or... Le corps de la danseuse se tordait tel une flamme au son des tambourins. Sa peau brunie par le soleil se chargeait de reflets cuivrés et ses yeux, noirs, intenses possédaient l'éclat presque insoutenable de la neige des montagnes de la région à leur zénith. Seule au milieu de la piste, elle se laissait porter par la musique, oubliant son public, perdue dans les harmonies des mélodies, de ses rêves, de ce que son âme exprimait ; le ...