Quatre Légendes
sur Qin - la légende au format (728 Ko)
Contient : fille (25)(...) (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeunefillese réveille soudain et se redresse le coeur battant la chamade. Aussitôt, la nausée la saisit, et elle n'a que le temps de pencher la tête vers le bord de la couche avant que son estomac ne se révolte. (...)
Quand les spasmes s'arrêtent, le corps torturé se recroqueville sur le bord du matelas de fougères. Lorsque la jeunefillemaîtrise enfin sa respiration, elle cherche a essuyé les larmes qui l'aveuglent et sa main rencontre un épais bandage qui lui encercle la tête. (...)
L'homme prend alors la parole, et sa voix chaude et douce calme les peurs de l'adolescente : « Te sens-tu mieux maintenant... mon enfant ? » La jeunefillecommence à hocher la tête, mais immédiatement la douleur déchire son crâne. Elle cesse immédiatement son mouvement, regarde l'homme, et une voix rauque, presque brisée, sort de sa gorge : « J'ai... J'ai mal à la tête... » L'homme a un sourire triste, mais la lueur dans ses yeux se fait encore plus amicale : « Rien de plus normal. Rallonge-toi, maintenant, tu as besoin de repos. - Oui, oncle... » L'homme aide la jeunefilleà s'étendre et remonte la vieille couverture de coton jusque sous son menton. Puis il se baisse, ramasse le récipient de terre cuite souillé, et s'éloigne avec un nouveau sourire. Alors qu'il s'apprête à quitter la pièce, la voix cassée de la jeunefillel'arrête : « Oncle... Qui... Où... où sommes-nous ? - Nous sommes dans ma maison, à Nao. Mon nom est ? (...)
Tu t'appelles Yuè Hua, c'est juste ta blessure à la tête qui te l'a fait oublié. Ne t'inquiète pas, tout va bien aller, maintenant. » La jeunefilleserre très fort la main de l'homme, et ses yeux se plonge dans les siens. Après un moment, ses yeux se ferment et, tandis que l'homme hume une mélodie enfantine, elle s'endort. (...)
Il a aussi entrepris de parfaire son éducation de façon plus formelle, et il n'est pas rare qu'il lise à la jeunefilleles textes médicaux qui encombrent la pièce principale de sa demeure ou, lors de leurs sorties dans les collines environnantes, qu'il lui demande avec un bâton de reproduire dans la terre les caractères qui symbolisent plantes et minéraux. (...)
[Nom de famille] + anyì = confortable/aisé), un des fonctionnaires mineurs qui travaille au palais du gouverneur ; ce n'est pas le personnage lui-même, ou son fils, d'un âge voisin du sien, qui rendent la jeunefilleheureuse, mais le fait que Zhàn Shì l'autorise à préparer elle-même les petites pilules à base de d'huile de pignon, de pousses de bambou et de certains limons déposés par le Fleuve Jaune que le médecin prescrit à son patient. (...)
Hier soir, alors que Yuè Hua était partie se coucher, Zhàn Shì a reçu un mystérieux visiteur. La jeunefillene sait ce qui a été dit, mais au matin, Zhàn Shì lui a annoncé qu'il devait s'absenter pour quelques jours et, lorsqu'elle lui a dit qu'elle allait immédiatement se préparer, il lui a annoncé d'un ton brusque qu'elle ne l'accompagnerait pas. (...)
Après avoir regardé un long moment le trou qui s'est formé à la chute de l'arbre, il pose son sac au sol et en sort plusieurs objets : des lattes de bambou, un pinceau et une petite bouteille de terre cuite où Yuè Hua sait qu'il conserve une encre rouge qu'il n'utilise jamais, deux clochettes d'argent et une mince épée de bois que la jeunefillen'a jamais vue auparavant. Zhàn Shì prend tout d'abord une des clochettes et, immobile, la serre dans ses mains. (...)
Yuè Hua ne peut détacher son regard de la scène, et sa respiration s'est arrêtée. Soudain, la jeunefillevoit apparaître dans le dos de son maître une seconde silhouette diaphane. Paralysée par la terreur, un cri d'horreur monte dans sa gorge et y reste bloqué. (...)
Le second fantôme s'avance sans bruit vers le médecin inconscient de sa présence et, alors que l'esprit malfaisant s'apprête à frapper, le cri s'échappe enfin de la bouche de Yuè Hua qui se jette en avant dans l'escalier. La chose qui en veut à son maître emplit sa vision et la jeunefillese précipite sur elle avec un cri de rage et... le monstre l'esquive avec facilité alors qu'elle vient heurter lourdement Zhàn Shì et retombe en arrière, le souffle coupé. (...)
La lumière du jour ne la rassure qu'à peine, Zhàn Shì n'a toujours rien dit de plus alors qu'il s'engage dans la forêt vers le campement des bûcherons. Toujours suivie de la jeunefille, il reste très laconique lorsqu'il atteint ce dernier. « Le danger est écarté » sont les seuls mots qui s'échappent de sa bouche avant qu'il ne reprenne sa route. (...)
Toujours sans mot dire, il a commencé à préparer le repas du soir, une tâche habituellement réservé à Yuè Hua. Alors, n'y tenant plus, la jeunefilles'est agenouillée auprès du médecin, la tête baissée : « Maître... Je vous en prie... pardonnez-moi... » Zhàn Shì s'interrompt et la regarde. (...)
Au début, les garçons présents la regardèrent bizarrement mais, le maître ne la traitant sans aucune faveur particulière, et peut-être même plutôt plus durement que ses élèves masculins, ils apprirent à ignorer son sexe. La jeunefillen'appréciait guère ces séances d'entraînement parfois brutales, où seule son agilité naturelle lui évitait de terminer les leçons couvertes de bleus. (...)
Mais Zhàn Shì avait été très clair : Yuè Hua devait les suivre si elle entendait pouvoir profiter des enseignements de son maître dans des domaines plus ésotériques. De fait, la jeunefillese fit malgré tout une nouvelle amie sur place, lafillemême du shifu, Yii, quoique cette dernière ne fît pas partie des étudiants, pour la plupart des garçons plutôt vulgaires, à l'exception notable, dans l'un des groupes plus avancés, de Zhái Lí Wei. Yii avait un caractère et un comportement bien différent de Yuè Hua, réservée sans être timide, enjouée sans être exubérante, mais elle n'était pas intéressée autrement qu'intellectuellement par les arts martiaux ou les phénomènes bizarres, passant le plus claire de son temps à prendre soin de son père et de son frère Tong. En cela, elle jouait le rôle parfait qu'on imaginait à unefillebien éduquée et à une future épouse, même si Tong, à l'inverse de son père, ne traitait sa soeur que par le mépris. (...)
Chang Wei n'est pas un méchant homme, et cet hiver il n'a vraiment pas eu de chance : d'abord sa mère, puis son fils, et maintenant safillesont tour à tour tombés malades, et ses affaires n'ont pas été très bonnes l'an dernier. En fait, ses affaires vont mal depuis la mort de son père, il y a deux ans et demi. (...)
Pourtant, quand il s'approche du potier, c'est avec le sourire : « Chang Wei, j'ai entendu dire que tafilleallait mieux maintenant. Je suis sûr que tes affaires aussi vont s'arranger, ne t'inquiète pas. (...)
Celui-ci n'a pas hésité à venir quand il a su que le père du garçon était Zhái ?? Feng Hòu (riche et généreux) ; depuis qu'il s'est installé en ville et a épousé lafilleunique de son vieux Wong, ses affaires sont plutôt florissantes et le praticien sait qu'il ne risque pas de ne pas être payé. (...)
Le fils du vieux marchand était là, accompagné de toute sa famille, Lí Wei à sa droite, le fils de son second mariage, âgé d'à peine trois ans, à sa gauche, sa femme et leur petitefillederrière lui. Tout le village aussi était venu honorer une dernière fois ?? Hòu Dao (généreux). (...)
La seule fois où la routine a été un peu perturbée a été à l'arrivée de Yué Hua. Difficile de croire que le shifu ait pu accepter d'enseigner à unefille. En plus, elle ne semble vraiment pas avoir la force nécessaire pour briller dans le domaine martial. (...)
Mais bien vite, tout le monde a compris que le maître ne tolérerait aucun relâchement du fait de la présence de sa dernière élève. L'intérêt de Yú a de toute façon été de courte durée : lafillen'est même pas vraiment jolie et surtout, un coup d'oeil à l'homme qui l'accompagnait l'a dissuadé de tout geste inapproprié. (...)
(belle/jolie) de la fièvre qui avait frappé Nao il y a trois ans. Depuis quelques mois, il est habituellement accompagné de son apprentie, Yuè Hua, une jeunefillefrêle et silencieuse au visage quelconque ; mais aujourd'hui il est seul. « Vous connaissez bien sûr déjà mon fils, Qiwàng. (...)Nouvelles décrivant les backgrounds de 4 personnages-joueurs en vue d'une campagne utilisant le scénario du LdB. Yuè Hua ?? (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeune fille se réveille ...