Quatre Légendes
sur Qin - la légende au format (728 Ko)
Contient : visage (15)(...) La coupe est portée à ses lèvres, et elle peut avaler une ou deux gorgées qu'elle recrache presque aussitôt, nettoyant sa bouche du goût acide et âcre qui l'emplissait. Elle relève alors sonvisagevers celui de son bienfaiteur et... elle a un instant de recul devant cette face déformée par une profonde cicatrice et des brûlures profondes. (...)
Ce dernier est médecin ici à Nao et, même si sa clientèle est essentiellement composée de petits artisans et de pauvres gens, il ne manque de rien. Pourtant, même les gens qu'il soigne semblent avoir un peu peur de lui, sans doute à cause de sonvisagemarqué. C'est d'ailleurs une des rares choses dont il ne parle jamais. Yuè Hua ne sait pas non plus pourquoi le médecin l'a recueillie, ni d'où elle vient, mais un sentiment de bien-être l'envahit dans cette demeure, surtout quand Zhàn Shì se tient à ses côtés. (...)
Puis ses lèvres se serrent avant de murmurer d'un ton dur : « Tu m'as désobéi... » Yuè Hua, honteuse, baisse la tête, et ses cheveux en désordre recouvrent sonvisage. Sans rien ajouter, Zhàn Shì décroche la clochette d'argent de son main gauche, puis la range avec l'épée de bois dans sa besace ; il ramasse la lanterne et s'engage dans l'escalier vers la surface. (...)
Pendant un long moment, il continue de se taire. Puis un soupir lui échappe ; une main soulève le menton de la frêle adolescente et relève sonvisage: « J'aurais dû le savoir... Ta mère... ta mère a commencé ton enseignement, à moi de veiller à ce que tu le termines correctement. (...)
Yuè Hua n'assista pas à l'entrevue avec l'ancien soldat, mais lorsque Zhàn Shì sortit enfin de la petite pièce où le maître d'art martial l'avait reçu, sonvisageexprimait sa satisfaction. C'est ainsi que deux matinées par semaine, Yuè Hua se joignit aux classes de débutants de l'école. (...)
Ramassant au passage la cruche presque vide qu'a laissé tomber le saoulard, il s'approche du corps. A la lumière de la lune, il distingue un filet de sang qui a coulé sur levisagede ce dernier. Jetant un dernier regard vers la rue, Yú se penche et pose sa main sur la gorge de la victime et la retire comme brûlée : l'homme n'est pas mort, juste inconscient. (...)
Ah, c'est toi. Tu m'as fait peur. - Ouais. Mais comment c'était ? » Un sourire béat apparaît sur levisageporcin de Pàng et ses petits yeux brillent de plaisir : « Trop bon... Vraiment trop bon... Et sa peau, si douce... et ses lèvres... » Yú regarde d'un air bizarre son compagnon. (...)
L'intérêt de Yú a de toute façon été de courte durée : la fille n'est même pas vraiment jolie et surtout, un coup d'oeil à l'homme qui l'accompagnait l'a dissuadé de tout geste inapproprié. Yú sait que Yin Zhànshì est médecin, il l'a déjà vu dans le quartier où il habite, mais sonvisage, marqué marqués par des cicatrices de coups et de brûlures, et sa démarche assurée, montrent l'un et l'autre qu'il s'agit d'un homme à ne pas prendre à la légère. (...)
Certains de leurs compagnons commencent à rire, mais ils s'arrêtent très vite au regard que le perdant leur jette avant de tourner sonvisageempourpré par l'alcool et la colère vers Yú. En voyant cela, ce dernier perd son sourire. Tong fait un signe de tête et tout le petit groupe se retire à la table du fond ; tout le petit groupe... sauf Yú. (...)
La porte s'ouvre et la sage-femme entre, tenant dans ses bras une couverture d'où s'échappent des pleurs. « Maître Féng, vous avez un fils », dit-elle en tournant vers lui levisageridé et grimaçant du nouveau-né, « il est en bonne santé et ne présente aucun défaut. » En attendant la nouvelle, levisagedu fonctionnaire s'est éclairé et il s'approche pour contempler l'enfant qui pousse des cris aigus. S'il survit, ce sera son héritier. (...)
Ils connaissent bien le garçonnet qui vient tous les jours à la même heure avec son plateau. Qiwàng attend patiemment, sonvisageimpassible. « Tu peux passer », intonne l'homme en armes qui se tient à la droite de la porte, et les lances s'écartent. (...)
Depuis quelques mois, il est habituellement accompagné de son apprentie, Yuè Hua, une jeune fille frêle et silencieuse auvisagequelconque ; mais aujourd'hui il est seul. « Vous connaissez bien sûr déjà mon fils, Qiwàng. Je souhaiterais que vous l'examiniez : il me semble bien pâle, ces derniers temps. (...)
Sa santé m'est aussi importante que la mienne », dit Féng An Yi en guise d'entrée en matière. Le médecin, malgré sonvisagede bandit, est un homme courtois. S'adressant à l'adolescent, il commence par lui demander de s'asseoir sur la couche située sur le côté de la pièce, prise entre une armoire dont les cases sont remplies de rouleaux de bambou et le bureau. (...)
Qiwàng obéit immédiatement avec soulagement, aspirant l'air à grande goulée. Le médecin se penche à nouveau sur sa poitrine. Quand il se relève pour faire face à son père, sonvisagene porte pas plus d'expression qu'auparavant : « Votre fils est en bonne santé, maître Féng. Mais comme je le soupçonnais lorsque vous m'avez exprimé vos inquiétudes, je détecte en lui un déséquilibre. (...)Nouvelles décrivant les backgrounds de 4 personnages-joueurs en vue d'une campagne utilisant le scénario du LdB. Yuè Hua ?? (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeune fille se réveille ...