Le rimailleur ferraillé
sur La Cour d'Obéron au format (90 Ko)
«Le rimailleur ferraillé» est conçu comme un scénario d'introduction pour trois à cinq joueurs. Il a pour but de les familiariser avec la famille Plessans de Sanceny, et de leur faire découvrir la ville de Lyon et ses tensions religieuses en 1560. Les personnages peuvent être de n'importe quelle origine sociale ; veillez simplement à ce qu'ils aient un minimum de manières (pour éviter d'être relégués aux écuries ou aux cuisines...), et à ce qu'ils comptent parmi eux au moins un bon combattant ...Contient : chaussée (6)(...) Les rues comportent bon nombre de maisons de pierre dans les quartiers animés, et des maisons de bois à colombage dans les quartiers plus reculés. Dans les zones commerçantes (Le marché des porcins, La place au Vin), le rez-de-chausséedes demeures est composé d'arcades où les boutiquiers installent leurs étals, les étages comptent de grandes fenêtres à meneaux aux verres colorés. (...)
La décoration intérieure est vaguement inspirée de l'antiquité : fausses colonnes doriques, fresques murales à l'antique. Les sols du rez-de-chausséesont constitués de carreaux de faïence, ceux des étages sont en plancher lustré. L'escalier qui mène à l'étage est en pierre blanche, à balustrade de pierre et à pallier, rompant avec l'usage des colimaçons. (...)
La richesse de l'architecture devrait éblouir des membres du peuple, de la petite bourgeoisie ou de la petite noblesse. La maison est animée ; au rez-de-chaussée, Madame Antonia et Mlle Agrippine jouent de l'épinette et bavardent ; Antonia éclate parfois d'un grand rire impudique. (...)
On y entre au premier étage, par un escalier extérieur qui offre une belle vue sur le port et la ville. Le premier étage et le rez-de-chausséesont de grandes mezzanines, qui donnent par quatre escaliers assez raides sur la cave, voûtée, où sont entreposées les tonneaux et où ronflent les grands âtres de la cuisine. (...)
On y joue aux quilles (à la cave, avec de grandes hurlées quand la balle ou une quille tombent à l'eau), aux jeux de cartes et de dés, au tric-trac et aux échecs. Au rez-de-chaussée, une bande de musiqueux joue et fait danser les convives - des gaillardes et des branles, essentiellement, qui font trembler l'édifice entier et tomber la poussière des charpente dans les pichets des buveurs. (...)
Au MJ de décider comment Morimont et ses hommes mènent l'assaut ; une scène très stressante serait une course poursuite des occupants de l'hôtel aux nombreuses fenêtres du rez-de-chaussée, pour fermer les volets intérieurs avant que les assaillants ne s'introduisent à l'intérieur du bâtiment. (...)