Le Salut du Coadjuteur
sur La Cour d'Obéron au format (107 Ko)
Ce scénario est conçu pour des personnages appartenant à la clientèle de la Maison de Guise. Il convient à une troupe de personnages courageux comprenant au moins un ou deux combattants et de bons diplomates. La présence d'un aristocrate est vivement recommandée ; celle d'un ec- clésiastique peut s'avérer à double tranchant : précieuse dans certaines circonstances, périlleuse dans d'autres. L'histoire : 1) La fuite du coadjuteur. Jean d'Aigremont, chanoine du chapitre de la cathédrale ...Contient : officier (12)(...) Entrer dans le bourg assiégé nécessitera beaucoup de finesse - se faire passer pour des diplomates, par exemple ; mais comme ce n'est pas le cas et que Edmond de Ginvilliers estofficierde la ville, il faudra ensuite se dépêtrer de nouvelles accusations d'espionnage et de trahison, surtout si des témoins les ont vu combattre du côté protestant. (...)
* Troisième alternative, valable entre autres pour des PJ restés prisonniers : parler de l'héritage de Louiset à unofficierlansquenet comme Wurtz, qui répercutera la nouvelle jusqu'au capitaine Blaumann. Le capitaine fera immédiatement comparaître les PJ devant lui pour leur demander des précisions : si les PJ lui font miroiter un héritage fabuleux pour son tambour, il fait immédiatement sortir Louiset du combat et le convoque. (...)
S'ils décident de laisser filer leurs agresseurs, plusieurs options se présentent à eux : 1° Ils sont découragés et décident de rebrousser chemin. Pas de chance pour eux : le lieutenant Aymé de Cassagnac , unofficierdu prince de Condé, est en train de passer le pont sur l'Essonne à la tête d'une cornette de cinquante gendarmes (chevaliers) et s'apprête à lancer un assaut éclair contre le château de Saint-Vrain. (...)
Claude de Ginvilliers a été intercepté par Pierre de Chamarande, qui faisait une reconnaissance ; Claude de Ginvilliers s'est alors présenté comme unofficierdu maréchal de Saint-André et a annoncé l'arrivée de son armée à Corbeil. Mais il a aussi accusé les PJ d'être des agents du Prince de Condé ; il a donné leurs noms, appris par son frère, leur signalement, et il a même précisé qu'ils affirmaient être des agents de la maison de Guise. (...)
Si les PJ veulent éviter le combat, ils ont intérêt à montrer des trésors de diplomatie ; il est possible de convaincre le vieilofficierde leur bonne foi, mais cela prend du temps, et il faut exposer une argumentation convaincante. S'ils tuent Pierre de Chamarande, ils privent Saint-Vrain de son dernierofficierde valeur : dans ce cas (et dans ce cas seulement), Aymé de Cassagnac parviendra à prendre d'assaut le château de Saint-Vrain. (...)
Le jeune homme est dépassé par les événements ; bien trop jeune pour une telle responsabilité, tourmenté par le danger que court Eleonore de Jouy (dont il est amoureux) et par la culpabilité de ne pas avoir pu sauver son père, il est incapable d'assumer son rôle d'officier. Tout au plus interceptera-t-il les PJ lorsqu'ils entreront dans le parc, et, une fois les présentations faites, leur offrira-t-il de les mener à la baronne. (...)
Son armure comporte un corselet de fer (Buste +2), des tassettes (des bottes (Pieds +1) et des gants de cuir (Mains +1). Il porte également une écharpe rouge, insigne de son grade d'officierde l'armée royale. Une épée bat ses jambes dans un vieux fourreau fatigué, une dague est glissée à sa ceinture et deux pistolets sont glissés dans les sacoches d'arçon de sa selle. (...)
Endurci dès son plus jeune âge au cours des guerres de Henri II contre l'Empire, vétéran de la campagne de 1558 dans le nord du royaume, c'est unofficierdur, efficace, dépourvu d'état d'âme. Toutefois, il prend conscience que sa bonne fortune ne durera pas toujours, et qu'il finira par prendre un mauvais coup sur un champ de bataille. (...)
Il porte épée et dague au côté, et deux pistolets d'arçon dans les fontes de sa selle. Portrait moral : Sec, intransigeant, autoritaire, Pierre de Chamarande est l'exemple du vieilofficier. Il s'estime déshonoré par la mort du Baron de Saint-Vrain, et il est aussi intérieurement gravement affecté par la disparition de ce suzerain à qui il avait appris les armes et qu'il aimait comme un fils. (...)
Il est courageux, mais son moral est au plus bas, et s'il est prêt à se faire tuer en héros, il n'a aucune autorité sur les soldats de la compagnie de Saint-Vrain, et ne saurait leur être d'un grand secours en tant qu'officier. Gens de pied de Saint-Vrain / Miliciens de Corbeil : Savoir : 1 Puissance : 3 Sensibilité : 2 Complexion : 3 Entregent : 2 Adresse : 3 Sciences : * Mémoriser 1 * Armurerie 2 Dons : * Perception 2 Urbanités : * Charme 2 Tours de Force : * Dégâts 3 * Armes d'hast 3 * Bagarre 2 Efforts : * Endurance 3 Habiletés : * Course 3 * Arquebusade 3 * Escrime Portrait Physique : Des soldats de tous les âges, depuis les jeunes gens jusqu'aux quinquagénaires. (...)
Portrait moral : Soudards, aventuriers et pillards forment le gros de leurs troupes. Leurs enseignes restent disciplinées tant qu'ils sont sous les ordres d'unofficiercharismatique et/ou bien payés ; mais les plus mauvais instincts sont toujours prêts à se manifester chez eux - pillages, viols, torture, trahisons. (...)