Nouvelle : Une fleur pour la princesse
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Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : femme (29)(...) -Vous voulez dire que vous estimez que nos chances de réussite sont bonnes ? -Et bien disons que sinon je n'aurais pas accepté ce travail. J'ai unefemmeet deux bons amis avec qui je n'ai pas fini de faire la fête. Lombardo se pencha pour cueillir quelques noisettes. (...)
Il se retourna vers les trois autres qui se tenaient un peu plus loin et posant sa main en porte-voix, il gueula: -Et tafemme, Chef ? Elle a pas trop mal à la tête ? -Elle ira mieux dans quelques sabliers... Montez vite ! (...)
Moi je rajouterais la volonté. La volonté. Sinon je n'aurais pas survécu pour vous raconter cette histoire. -Et tafemmeet tes compagnons ? T'es pas reparti les chercher pour voir s'ils étaient en vie ? Me demanda Lars. (...)
C'était un vieux bourru de célibataire ronchon qui ne vivait que pour cultiver ses plants d'archéronte mais il préférait les fins heureuses... -Mafemmeet mes amis héhéhé... Ca c'est une autre histoire... -Et Maavira ? Et Lombardo ? Rajouta Silène. (...)
Je m'étais fait la promesse de ne plus jamais prendre de cuite à la houppebrune, mais il restait tellement d'autres alcools à savourer... -Raconte-nous pour tafemmeet Marik ! Supplia Lars. Le bougre me connaissait trop. J'avais l'oeil trop allumé ou le sourire trop joyeux pour que l'histoire que je venais de lui raconter se solde par la mort de toute mon équipe. (...)
Je souris en pensant qu'ils étaient loin de connaître toute la vérité. La troisième personne de mon auditoire, une jeunefemmequi était aussi jolie que Silène, posa son regard sur moi et souffla doucement... -Peut-être préfères-tu nous raconter la suite demain ? (...)
Trois longs jours de liberté où il avait pu s'affranchir de toutes les contraintes de sa condition. Trois longs jours à faire l'amour avec lafemmequ'il aimait. Il se leva doucement pour se diriger vers la table qui faisait l'angle et avisa une tranche de rôti froid. (...)
Son repas terminé, il étala un peu ses jambes et se laissa aller à contempler le corps splendide de Laïdrella. Il n'avait jamais connu une aussi joliefemme, et de la position qu'elle occupait par rapport à lui, un aussi joli derrière. La courbe des reins et leur chute étaient ce qui faisait le plus frémir Lombardo lorsqu'il contemplait une joliefemme. C'était vraiment une chance que les moeurs soient aussi libres dans la principauté de Krige que dans les îles Dorli. (...)
Cela ne gênait pas outre mesure Lombardo, il avait été amené à faire des choses qui auraient dégoûté le plus endurci des rudes de Galrodie au cours des longues années qu'il avait passé au service des princes du conseil Dorli. Ce qui le préoccupait un peu plus, c'était qu'unefemmeallait payer. Lombardo n'aimait pas assassiner les femmes innocentes et n'acceptait jamais de tuer les enfants. (...)
Il déglutit pour ravaler l'émotion qui le gagnait et se pencha sur elle pour l'embrasser. Qui avait-il de mieux à faire sous le ciel bleu avec lafemmequ'on aimait ? Rien, assurément... Lombardo s'arrêta à côté du chariot qui trônait devant l'auberge crasse et à moitié délabrée. (...)
Les simulacres d'existences sordides qui s'étendaient devant lui ou le bonheur de pouvoir vivre avec lafemmequ'il aimait ? Non, Chacun avait son chemin et le sien avait été tracé par son père, un homme d'honneur comme lui. (...)
De longues boucles brunes encadraient son visage gracieux, elle ne semblait pas porter les signes de la dissemblance et ses vêtements laissaient entrevoir des formes dans lesquelles n'importe quel mâle de ce continent aurait eu envie de se perdre. Il posa prestement plusieurs roues de marbre dans la paume de la main de la jeunefemmeavant de murmurer: -Je cherche une équipe pour un travail de reconnaissance et d'exploration. On m'a parlé de la main brune. (...)
Le temps qu'un ange passe, Lombardo partit dans le vague ; il posa sur le joli visage celui de Laïdrella. Plus rien ne pouvait le retenir à lafemmequ'il aimait, il devait se faire une raison. Et voilà que le joli minois de la serveuse éveillait quelque chose en lui. (...)
Une douce chaleur, accompagnée d'une étrange sensation de picotements sembla diffuser dans sa paume. Ce fut presque comme une révélation. La jeunefemmesemblait posséder ce dont il avait besoin, ce qu'il recherchait depuis des années, ce qui ne pouvait exister, pour lui, que dans le visage des enfants : l'innocence. (...)
Il s'assit sur le lit en essayant de ressasser les options qui étaient apparues à son esprit : retrouver sa liberté avec l'innocence, disparaître avec lafemmequi pouvait le sauver, lui donner ce qu'elle désirait le plus au monde : un enfant et un foyer. (...)
Pas d'une once. Je ne peux pas t'emmener là où je vis. Les gens comme moi n'ont pas le droit de prendrefemme, cela risquerait d'occulter leur sens du dévouement. -Tu n'as même pas à m'en dire autant "Serpent". (...)
Il s'arrêta devant l'énorme battant en bronze de la porte en bois trempé et fit résonner la tête de dragon. Unefemmenue, aux formes plus que généreuses, lui ouvrit. Elle le dévisagea à peine depuis les lointaines brumes dans lesquelles l'archéronte la plongeait ; ses pupilles étaient dilatées. (...)
De nombreuses pensées se chamboulèrent dans sa tête qui pouvaient se résumer à: "qu'est-ce que le Prince savait sur la disparition de safemme?". Il inspira silencieusement et hasarda: -Pourquoi aurais-je survécu à votre courroux si j'avais été l'amant de votrefemme? -Parce que c'est elle qui est venue vers vous et que votre statut vous interdisait de la refuser. (...)
-Bien mon bon Lombardo, bien... Ah, euh... Juste deux questions avant de continuer... Aimiez-vous vraiment mafemmeet avec qui préférait-elle faire l'amour ? Une petite voix se fit entendre à l'intérieur de l'esprit de Lombardo : "Maîtrise-toi". Pas la bonne conscience, non... Juste la voix de la raison. -J'aimais votrefemme, Prince et quelque chose "d'animal" semblait l'attacher plus à moi qu'à vous lors que nous faisions l'amour. (...)
On verra ensuite comment on peut s'aider tous les deux... -Ca risque d'être un peu long... -Je viens de manger, le ciel est bleu, mafemmeet mon meilleur pote sont apparemment en vie, j'ai besoin de reprendre des forces... J'ai tout mon temps, Lombardo. (...)
-Nous sommes les deux seuls survivants de cette expédition. J'ai perdu mon honneur et ma fonction et le Prince a sa vengeance. Sa fille a tué safemmeavec l'aide de son ancien amant. J'ai entendu que vous ne pouviez pas la "contacter". Les seules choses qui m'aient échappé sont les "salauds" dont vous parliez. (...)
Même l'air abruti de Nasht me fit plaisir, Doliane me soutenait dans ses bras. Elle me souffla doucement : -Alors comme ça, t'abandonnes tafemmeet tes amis pour te prendre pour une petite fille ? Marik désigna sa botte crottée. -Ouaip ! Si t'avais pas l'air d'avoir aussi mal au cul, je t'en mettrais bien un coup moi, greffier de mon coeur et de mes godasses ! (...)
Je sentis la tendre caresse de Doliane dans mes cheveux. -Oh, un peu de souffle les gars ! Je veux embrasser mafemme... En posant un baiser passionné sur ses lèvres, je réalisai que j'étais plus prêt pour la bagatelle que le combat. (...)
Le seul qui avait l'air humain dans la bande se retourna vers lui. Ses yeux brillaient avec intensité. -Oui, On cherche une jeunefemmequi habite ici avec son enfant... Le petit tanneur se gratta la tête, l'air gêné. Les quatre aventuriers approchèrent de son établi, des pommeaux d'épées ou de haches émergeaient de leurs capes. (...)
Le petit tanneur tendit les mains en avant dans un geste de supplication. -Ne me faites pas de mal étrangers... Pourrais-je juste savoir vos noms ? Lafemmequi cachait visiblement des formes somptueuses prit la parole. -Pourquoi ? Quelqu'un t'as laissé un message à remettre à des personnes qui nous ressembleraient ? (...)
Le nain ouvrit grand la bouche: -Et nous aussi, on va se jeter quelque chose ? L'humain sourit en prenant lafemmepar la taille. -Ouais mon gros, je crois que tu connais une auberge où on ne risque pas de s'ennuyer. (...)