Nouvelle : Une fleur pour la princesse
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Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : humain (11)(...) Mince, sec, la peau parcheminée, un nez plus fort, les oreilles décollées et arrondies, il ressemblait à une sorte de mercenairehumaind'âge mûr, vers la fin de son quatrième cycle. Il perçut soudain un froissement derrière lui, un très léger crissement d'étoffe. (...)
Y a trois colorés dans leur bande, dont un nain, et un autre chauve, nain aussi d'après ce qu'on m'a dit. L'un d'entre eux, unhumainnoir qui s'appelle Rasjta, serait psikaë. "Casse-tête" tenta ce qui ressemblait le plus à un sourire avec ses larges crocs. (...)
Elle était comme lui, sans famille et sans autres attaches que son travail qu'elle essayait d'accomplir du mieux qu'elle pouvait. Lombardo se rassura en songeant que sa sensiblerie faisait encore de lui un êtrehumain; il n'était pas devenu, au cours des deux siècles et demi passés au service des princes, une sorte de bras armé sans états d'âme. (...)
Tu n'es pas un peu trop vieux toi, non, pour être naïf ? -Ben heu... J'ai trente trois ans, mais je suis censé être un Elu... -Ca correspond à quoi pour unhumaintes trente trois années ? -Euh, on vieillit à peu près une fois et demi moins vite après vingt ans, ça fait en gros vingt huit ans. (...)
Un petit tanneur se hasarda à sortir la tête de l'établi voisin. -Vous cherchez quelqu'un ? Le seul qui avait l'airhumaindans la bande se retourna vers lui. Ses yeux brillaient avec intensité. -Oui, On cherche une jeune femme qui habite ici avec son enfant. (...)
Les quatre aventuriers approchèrent de son établi, des pommeaux d'épées ou de haches émergeaient de leurs capes. L'humainsaisit une bourse à sa ceinture et continua: -Sauriez-vous où elle serait passée mon brave ? -Sinon c'est pas que ton cuir qui sera tanné ce soir ! (...)
Quelqu'un t'as laissé un message à remettre à des personnes qui nous ressembleraient ? Le petit tanneur hocha faiblement la tête. L'humainjeta quatre roues d'or sur l'établi. -Je m'appelle Chat, je pense que le nom de mes amis n'a pas d'importance. (...)
Il m'a dit que vous passeriez et m'a demandé de un dire un truc au "Chat"... -Quoi donc mon ami ? Lança l'humainavec une légère courbette amusée. -Ca va peut-être vous paraître étrange mais il m'a dit de vous dire: vous direz à Chat qu'à partir de maintenant se lèvent pour toujours les brumes de l'automne... L'humainn'eut pas l'air surpris par la réponse. Il regarda ses amis avec un air satisfait et posa une dernière question: -C'est tout ? (...)
Il avait dans ses bras un magnifique lapin sauvage. Une cinquième roue d'or vint se poser sur l'établi. L'humainfit un clin d'oeil entendu. -Parfait mon ami, et que le voile de l'oubli soit jeté sur toute cette histoire... Le nain ouvrit grand la bouche: -Et nous aussi, on va se jeter quelque chose ? L'humainsourit en prenant la femme par la taille. -Ouais mon gros, je crois que tu connais une auberge où on ne risque pas de s'ennuyer. (...)