Nouvelle : Une fleur pour la princesse
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Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : main (84)(...) Que je faisais partie de ces surhommes qui étaient plus forts, plus beaux et plus résistants que les gens du commun. -Tu pourras sans peine atteindre ta treize-centième lune si tu ne passes pas trop près de lamainde Jazerbel à cause d'une vie aventureuse mon garçon... M'avait-il affirmé sur un ton sentencieux qui était peu commun chez lui : il essayait d'arrondir les angles, il savait très bien que j'essaierais de me rebeller contre ma nature. (...)
C'est alors que je remarquai qu'elle avait les passe-droits sur les deux mains : le tatouage orange pour la vieille ville et le sceau bleu des Coeur-citoyens sur lamaingauche. Elle n'était assujettie à aucun couvre-feu et pouvait traîner partout en ville. -Mon père est Daerel Domaine-Argent, Grand maître de la science-sagesse, Cristal-magicien Prophète et propriétaire de la Maison des plantes du Prince-légat Stanislas Sang-Clair. (...)
Je n'ai jamais su résister aux femmes et toute cette histoire pouvait sembler plausible. En prenant Doliane par lamain, je regardai la petite forme encapuchonnée s'enfoncer dans les ombres. Sauver une princesse, pénétrer dans des territoires interdits, gagner de l'argent à défaut de la gloire: la vie d'aventurier quoi. (...)
Et si je m'en sors guérie, je me charge de faire couler pour vous tous le miel, le vin et la fortune... Conclut Maavira avec un autre gracieux petit geste de lamain. La petite était forte... Je me sentis un peu penaud et, replongeant mes yeux dans le glacier du précepteur, je murmurai: -Bon d'accord Lombardo, on est pas là pour se mettre dessus. (...)
Repris-je en ramassant une pierre avant de m'asseoir sur un rocher. Un bref instant je m'amusai à la faire sauter dans la paume de mamainen observant le visage de Lombardo. Le sourire se dessinait maintenant dans son regard. Je rattrapai la pierre une dernière fois en fermant le poing et m'installai plus confortablement sur mon fessier dans une position que j'affectionnais. (...)
-Il est temps de rentrer et vous ne m'avez toujours rien dit sur ce que vous savez du Territoire-Dragon. Je retirai mamainde mon menton et me remis debout simplement sans faire de cabrioles... -Vous êtes un type bien Lombardo. (...)
Je fus réveillé par les premières lueurs de l'aube. Tout le monde dormait à sa place sauf Nasht qui croupissait dos contre le mur, hache à lamain, avec le sommeil du juste. Cette andouille s'était endormie. Je lui secouai l'épaule pour lui glisser quelques mots bien sentis sur son-gros-cul-de-velu-noble-qui-était-pas-fichu-de-tenir-un-long-sablier-éveillé-après-une-seule-journée-de-marche. (...)
Elle continua de piquer pendant quelques battements de cils avant de comprendre qu'elle était morte. En bas, Nasht attendait fermement campé, hache à lamain, pendant que Marik bondissait sur un rocher en surplomb pour se préparer à sauter sur le dos d'une créature lorsqu'elle attaquerait. (...)
Je devinai la bave à la commissure de ses lèvres. Il se retourna vers les trois autres qui se tenaient un peu plus loin et posant samainen porte-voix, il gueula: -Et ta femme, Chef ? Elle a pas trop mal à la tête ? -Elle ira mieux dans quelques sabliers. (...)
Mais il me connaissait bien. Il savait que je ne laisserais personne piller les terres du dragon. Mamaingauche était cachée de sa vue par ma couverture. Je ramassai doucement un caillou. Mon ire venait de trouver son arme. (...)
Elle fit un pas en avant et se dirigea vers le corps noirci de Nasht. Il était allongé sur le dos devant un rocher. Il semblait tenir quelque chose dans samaincrispée. Sans doute le cristal-majeur, dans sa gangue de pierre noire, extrait du rocher. Je pris soudainement conscience que j'étais entravé. (...)
La petite posa ses mains sur la gangue cristalline et une lumière plus intense que celle de la lune commença à diffuser autour d'elle. Elle arracha le cristal de lamaindu pauvre Nasht et pencha la tête en avant. La raison de ce cérémonial me revint vite à l'esprit: elle se concentrait pour tuer son père. (...)
La lumière se concentrait à présent avec l'intensité d'une flamme vive dans le cristal. Un caillou, encore une fois, rencontra mamainet je le pris. La flamme à quelques coudées de moi devenait lave. Je visai l'objet de pouvoir. Il était temps. (...)
Un court moment, l'image d'une terre vivante et blessée s'imposa à l'esprit des deux aventuriers. Marik posa lamainsur son marteau de guerre et se pencha pour renifler: une vague odeur de brûlé semblait persister. (...)
Il inclina sa tête vers la grosse poitrine pour essayer de sentir une trace de vie. Nasht se secoua légèrement: tous ses nerfs étaient à vifs et le nain n'y allait pas demainmorte pour voir si son coeur battait. Il n'eut cependant la force que d'émettre un bref gémissement. (...)
Il chercha les mots pour rassurer Doliane sur le sort de son Matou mais se rendit compte qu'il ne pouvait pas y en avoir: personne ne pouvait dire ce qui avait pu se passer pour Chat et si sa chance insolente l'avait, une fois de plus, tiré de la fosse septique. Personne à part Chat lui-même, ou le Dragon... Il préféra poser unemainrassurante sur l'épaule de la lutine et pressa un bref instant dessus pour lui donner un peu de force. (...)
Doliane se pencha sur le corps meurtri du pauvre Nasht et se concentra pendant un petit sablier pour focaliser son esprit sur la seule tâche qu'elle avait à accomplir: remodeler la chair de Nasht pour tenter de le soigner. Marik enterra la hache de Nasht et son épée puis s'installa contre un rocher, le marteau dans lamain. Il avait une longue veillée à faire. Quand Doliane aurait fini ses soins, la nuit serait déjà tombée. (...)
Il avisa une grosse figue bien mûre et sucrée dont la peau commençait déjà à craqueler légèrement. Une perle de jus gouttait lascivement à la base du fruit. Marik resserra lamainsur la tige pour cueillir le fruit mais quelque chose d'étrange arriva. Une voix murmura dans sa tête: -Arrête ! (...)
Tout comme tu dois un jour reprendre ton trône en Galrodie ! -Ben justement heu... Entre prince et princesse, on pourrait se donner un coup demainnon ? -Je ne demanderais pas mieux, mais nos routes doivent se séparer mon cher prince Nasht... (...)
Une larme perla sur la joue de Nasht et goutta sur le sol. Il ne put s'empêcher de penser au bien-être qu'il aurait ressenti en prenant tranche-tête à pleinemain. Plus aucune douleur, des sensations de force, de plénitude et de puissance... Le trône, enfin, à sa portée. (...)
Marik s'étouffa presque, ses yeux roulèrent un bref instant, puis il se frappa le crâne de la paume de lamain... -La mélodie... J'entends toujours la mélodie... J'ai parlé à une figue qui chantonnait Doliane ! (...)
Elle en tendit les deux tiers au nain - il lui fallait bien ça - puis s'assit en face de lui pour éclater l'écorce d'une noix avec la pointe d'un couteau en os. Elle arrêta son regard sur samainqui tenait le couteau et murmura doucement: -Ce que je crois... C'est que le Dragon a autant de pouvoir sur nous que j'en ai sur cette noix ou que tu pouvais en avoir sur ta figue. (...)
C'est un peu plus compliqué que ça, mais justement... J'allais y venir... Laïdrella posa doucement samainsur la poitrine de son amant. Il dormait du sommeil du juste après lui avoir fait l'amour toute la nuit. (...)
Ce n'était pas juste une histoire de sexe, elle éprouvait vraiment quelque chose pour lui que son coeur sec n'arrivait pas à identifier vraiment, mais que n'importe quelle autre personne eut pu nommer : de l'amour tout simplement. Samainglissa imperceptiblement vers le fruit gourmand qu'elle voulait à nouveau goûter. Elle posa doucement sa tête sur sa poitrine et écarta sa longue chevelure d'ébène pour pouvoir observer son visage dans la glace. (...)
Le fruit gonfla entre ses doigts, il était temps maintenant de s'en délecter. Lombardo, les yeux toujours mi-clos, plongea lamaindans ses longs cheveux. Laïdrella eut presque envie de ronronner... Elle n'acceptait ce geste que de lui, personne d'autre ne pouvait la forcer - pas même son mari - si elle n'avait pas envie de faire une chose. (...)
Je te regardais, je regardais à quel point tu es belle... Laïdrella s'étira encore plus, avant d'accepter dans samain, le verre de vin qu'il lui tendait. Elle lut dans les yeux de Lombardo de la curiosité au sujet des projets qu'elle mûrissait déjà depuis longtemps, mais elle se contenta d'un "merci" pour la coupe remplie de liquide ambré. (...)
Pourrais-tu t'expliquer maintenant ou préfères-tu que nous continuions à faire l'amour ? Laïdrella posa doucement unemainsur les fesses de Lombardo. Une folle pensée érotique la submergea pendant un moment : être un homme pour pouvoir le prendre. (...)
-Moi je préférerais te faire l'amour sérieusement et pouvoir te parler d'amour... Elle haussa un sourcil en laissant couler samainsur le lit. Elle posa ses yeux sur le drap froissé où courraient ses doigts. Lombardo venait de la faire frémir, mais elle ne voulait pas laisser paraître la moindre émotion. (...)
Lombardo se retourna, l'affaire devenait trop sérieuse pour que le miroir continue à s'interposer entre eux. Il s'assit sur le bord du lit et prit la doucemaind'albâtre entre ses doigts. -Laïdrella... Je suis sensé être au service de votre famille... Aussi bien au tien, qu'à celui de ton mari ou de ta fille, tu me demandes de les trahir là. (...)
Je te demande de me rendre service tout en continuant à protéger ma famille. -Explique-moi mieux alors... Ses doigts se resserrèrent sur lamainfine et douce. Il comprit que cette semaine était la dernière qu'ils passeraient ensemble avant un très long moment. -Dans trois jours seulement... Refais moi l'amour avant. Elle posa samainlibre sur ses lèvres, comme si elle voulait lui signifier que cette conversation resterait close jusqu'à la date indiquée. Il lâcha un peu sa prise sur son autremainet se pencha vers elle pour l'embrasser. Il songea, un bref instant, à la convaincre de changer ses plans. (...)
C'était parfaitement sensé. Un nouveau silence, plus court cette fois, s'installa puis Lombardo glissa, en posant unemainsur sa nuque. -Et pour ta fille ? Est-ce que tu t'arrangeras pour garder un oeil dessus ? Ou est-ce que j'aurai un moyen de te contacter pour t'informer des choses importantes ? (...)
En un éclair, il se délesta de son sac à dos et dégaina sa lame-lune pour recevoir ses assaillants. Deux grands rudes, casse-tête et masse à lamain, apparurent dans son champs de vision, pendant que le lanceur de couteau faisait le tour du chariot pour le prendre à revers. (...)
Achever un blessé en plein combat n'était pas dans ses moeurs. Lombardo pointa le survivant tout en glissant samainlibre derrière son dos pour saisir une étoile de lancer. -Tu veux finir comme tes camarades, "Casse-tête" ? (...)
"Casse-tête" se gratta le menton: le type en face de lui, en plus d'être une foudre de guerre, en avait dans le ciboulot. Ca pourrait lui faire un bon chef... -Comment c'est-y qui s'appellent tes gars ? -Lamainbrune, c'est une bande de dissemblants. Leur chef est un grand-rude, comme toi, qui s'appelle Davon. (...)
Il pouvait être un atout après tout. Il pourrait aisément passer pour le responsable de l'élimination de la bande de lamainbrune une fois que l'affaire serait réglée. Son esprit simple pouvait facilement être dominé par Laïdrella et il lui ferait un excellent garde du corps dans les premiers temps de sa fuite. (...)
Eponger le fil de la lame sur les vêtements de la victime à ses pieds n'aurait pas cadré dans le portrait qu'il voulait donner de lui au grand-rude. Il conserva, néanmoins, une étoile dans la paume de samain. -Bien ! Je te laisse t'occuper du corps de tes défunts camarades comme tu veux et tu me retrouves dans un sablier à l'intérieur de l'auberge. (...)
Si elle parvenait à s'échapper de l'eau et si on lui laissait suffisamment de temps pour sécher ses ailes, elle pourrait avoir la vie sauve. La vie sauve... Lombardo serra la hanse de la choppe plus fort dans samain, jusqu'à blanchir ses articulations. Il songea tout à coup qu'il ne valait sans doute pas plus que cette mouche au sein du conseil Dorli. (...)
-Elle peut pas contrôler tous les types qui ont commis le meurtre, c'est pour ça qu'elle a besoin de nous. Pour qu'on les bute. -Et ces gars, c'est lamainbrune ? -Ouais "Casse-tête" exactement... Mais ce sont des costauds, tu vois. Et pour ça, j'ai besoin d'un ou deux types dans ton genre. (...)
Une mouche se traînait sur une tache crasse et s'enfonçait dans un trou du bois. Une mouche anonyme, comme les mercenaires de lamainbrune ou ce pauvre "Casse-tête". Une mouche qui avait réussi à trouver son trou... La façade de la taverne de "L'écu d'argent" n'avait rien à envier à celle du "Délice des mille-rêves", rien assurément. (...)
De longues boucles brunes encadraient son visage gracieux, elle ne semblait pas porter les signes de la dissemblance et ses vêtements laissaient entrevoir des formes dans lesquelles n'importe quel mâle de ce continent aurait eu envie de se perdre. Il posa prestement plusieurs roues de marbre dans la paume de lamainde la jeune femme avant de murmurer: -Je cherche une équipe pour un travail de reconnaissance et d'exploration. On m'a parlé de lamainbrune... Je suis certain que vous pourriez me les trouver. Elle tourna la tête pour le regarder droit dans les yeux. (...)
Il ne pouvait en être autrement pour diriger ce genre d'endroit. Lombardo adressa un bref signe de lamainau gérant des lieux et se pencha à nouveau vers la jolie brune. -Dites, c'est en tout bien, tout honneur. (...)
J'ai sincèrement envie de passer un moment avec vous ce soir. Est-ce que vous pensez que cela peut être possible ? Il laissa glisser samainle long de la joue mouillée et prit samaindans la sienne. Il effectua une légère pression pour la réconforter, pour se réconforter aussi. Une douce chaleur, accompagnée d'une étrange sensation de picotements sembla diffuser dans sa paume. (...)
Elle avait vu la flamme qui brillait encore en lui et possédait en elle un feu... Un feu si réconfortant qu'il semblait capable de distiller l'humanité dans la carapace froide qu'il revêtait depuis si longtemps. -Trouvez-moi lamainbrune, et attendez-moi à la fin de votre service... Je saurais me montrer extrêmement reconnaissant. (...)
Lombardo sortit de sa transe en ouvrant un oeil, "Casse-tête" frappait à la porte en beuglant quelque chose de vaguement étouffé qui voulait dire : "Les gars qu'tu voulais sont là !" Lombardo se campa sur sa chaise, dossier en avant. Il posa son bras gauche dessus, samaindroite étant invisible pour les nouveaux arrivants. -Fais les entrer ! Cinq formes se découpèrent dans l'entrée : deux nains - l'un bleu, l'autre chauve - précédaient deux humains, un noir et un rouge. (...)
Le nain lâcha une volée de jurons extrêmement imagée sur la manière qu'avait Celebn de l'aider dans les jeux de hasard. Lombardo releva légèrement samain, paume en avant, pour signifier qu'il avait besoin d'un peu de silence. Il fixa le nain droit dans les yeux, c'était vraiment une sacré tête de mule. (...)
Un nouveau silence s'installa. Lombardo suggéra. -Voulez-vous que je vous laisse un petit moment pour réfléchir ? Davon posa lamainsur son menton, les quelques battements de cil qui venaient de passer avaient suffi pour peser le pour et le contre. (...)
Nous avons fait cet enfant sous le masque de l'humanité ! Mais nous sommes d'horribles monstres, Justine ! Je dois le tuer ! Il serra son couteau dans lamainet avança encore. Elle cria encore plus fort, ses larmes étaient rouges de sang. Il leva son couteau. (...)
Mais quelques détails dans ton intimité et le grain de ta peau ne peuvent pas m'échapper... Elle bredouilla en sentant lamainde Lombardo se poser sur sa joue. -Mais, heu... et toi ? -Moi ? Moi, je n'ai fait que prendre un visage commode pour engager des gens. (...)
Une semaine de passion animale avec Laïdrella dans la propriété à l'extérieur de Krige, une trentaine de jours de voyage pour localiser un groupe d'aventuriers à sacrifier, deux longues journées dans les bas-fonds de Nexos, trois jours - presque irréels - en compagnie de l'innocence, et déjà, une semaine de voyage pour s'isoler en dehors des routes marchandes, pour exécuter trois pauvres types et droguer le quatrième. Oh bien sûr, il n'y avait pas d'innocents ; lamain-brune avait été rougie de nombreuses fois par le sang de l'ennemi. Mais ces gars là avaient de l'honneur, ils étaient parfaitement solidaires les uns des autres. (...)
Plus le temps de réfléchir, Lombardo enduisit une de ses étoiles de tranquillisant et fonça vers le campement, lame-lune à lamain. Tête d'acier, en se tenant la gorge, essaya de le réceptionner avec sa hache mais Lombardo fut plus rapide. Un éclair rouge-sang, la lame qui prenait son dû, lamainchutant, toujours crispée sur la hache, le corps s'écroulant, hagard, en répandant sa vie dans l'herbe déjà mouillée. Lombardo avait fait son choix : lamain-brune était constituée de bons soldats, elle pourrait connaître une mort glorieuse, l'arme à lamain. Tous se retournaient déjà vers lui. Karel hurla, ses muscles bouillonnèrent, ses griffes sortirent. (...)
Le temps sembla revenir à la normale. Davon posa ses yeux sur le corps sans vie de tête d'acier et rugit en dégainant sa hache dans samainlibre: -Pourquoi ?!? Derrière lui, Rasjta luttait pour éliminer les toxines de son corps. A ses pieds, Karel entamait déjà un étonnant processus de régénération. (...)
En à peine un quart de sablier, voire peut-être moins, il serait sur pieds. Lombardo serra le manche de sa lame-venin et se concentra, l'énergie affluait déjà dans samain. Il n'y avait pas de temps à perdre, ni de réponses à donner. -Tu veux pas répondre fumier ? Tu vas crever ! (...)
J'ai donné huit vies à Jazerbel pour toi, il a intérêt à se montrer reconnaissant. Laïdrella passa lamaindans son cou et se cambra légèrement. -C'est du cynisme Lombardo ? -Non. Simplement une étrange constatation. (...)
Elle voulait devenir la reine des haches magiques. Elle est devenue magique dans la terre... Marik frappa son front de la paume de samainen signe de désarroi. -C'est pas de l'auberge qu'on est pas sorti, c'est du cul de l'aubergiste ! (...)
Marik s'immobilisa soudain, sans doute étonné... Ce n'était pas facile de lire les expressions sur le cul bleu d'un nain. Lamainde Nasht se crispa sur son bâton. Doliane expira doucement, elle était prête. La voix de Marik résonna sur un ton joyeux. (...)
Mais tu ne tireras rien de moi ! Et tu ne pourras rien me faire. Je suis "ton homme". Doliane posa doucement samainsur la bouche du prisonnier en glaçant son regard et sa voix. -Ecoute petite garce ! Mon homme est mort à cause de toi. (...)
Tu vas tout nous dire ou je te jure que je laisse mes compagnons s'occuper de toi. -Et je suis capable de te faire morfler pendant des années! Grogna Marik en approchant lamaindes parties génitales. -Je ne dirais rien... Vous pouvez aller vous faire pendre en enfer... Marik serra. (...)
La chanson cessa brusquement dans la tête du nain, comme ses battements de coeur. Juste le temps pour un corps de s'effondrer par terre. Marik porta lamainà sa poitrine, la chanson revint. -La question n'est pas inintéressante... Tout aurait dépendu de ma clémence du moment. (...)
Nasht s'interrompit pour se masser le crâne et bafouilla ensuite : -C'est euh compliqué. J'ai du mal à me rappeler... Doliane posa lamainsur le bras de Nasht en se dégageant de l'abri de son arbre. -Oui, bref, toujours est-il qu'il semble que la gamine ait mûri le projet de se venger de son père en récupérant une sorte de rituel magique d'attaque à distance dans des vieux papiers de sa mère grâce à l'aide de ce Lombardo. (...)
T'es oùùùùù ? Nasht s'arrêta à l'orée du bois. -P'tite caille ? Le nain se retourna surpris avec son épée à lamain. -Ben heu... Ca ou aut'chose.. Ils furent interrompus par un bruit mat et sourd, comme celui d'un corps qui chutait. (...)
-Ben heu... On est parti ch'crois, la gamine était pressée. J'ai embarqué Chat avec nous. Doliane posa samainsur la grosse joue de Nasht. -Essaye de te souvenir pour Lombardo... Est-ce que tu l'as achevé comme Marik ? (...)
Ca doit être un vieux briscard de la baston aussi. Y m'a quand même planté dans le cou, l'salaud, alors qu'il était blessé. Doliane porta lamainà sa sacoche, saisit une des fleurs qu'elle venait d'assécher, une dorée, et inspira le parfum. (...)
Il se massa légèrement le cou et ne grimaça pas lorsqu'il sentit le sang poisse qui avait coulé de ses oreilles et de sa plaie à la tête. Il posa lamainsur sa poitrine : la blessure n'était que superficielle, il avait accompagné le coup de couteau tout à l'heure. (...)
Dehors la tempête semblait s'être apaisée, il fallait partir à sa recherche. Une ombre traversa soudain la porte de la cathédrale, elle tenait une lame-lune à lamain... Elle se posa en position de combat au centre d'une arche baignée par la lumière. Lombardo essaya de distinguer son visage mais il n'en eut pas le temps. (...)
-Je ne suis atteint par rien d'autre que ma loyauté et vous ne pouvez agir qu'à travers mes yeux... Il faudrait l'étoffe d'un Dragon pour lire dans mes pensées à distance. Il plongea lamaindans son sac et déchira un bout de chemise. L'ectoplasme voulut dire quelque chose mais il disparut lorsque Lombardo posa le voile devant ses yeux. (...)
Personne n'était ciblé de toute façon. Tout ça n'est que... Il me coupa en joignant le geste à la parole, un bref signe de lamain, paume en avant: -Je soupçonne le Prince de m'avoir remis le sang de Laïdrella pour faire le rituel. (...)
Le silence se fit un long moment puis Lombardo tourna, garde en avant, le couteau qu'il m'avait subtilisé pendant mon vertige et le posa dans mamain. -Vous aussi, vous avez des choses à me dire. Racontez-les moi pendant que vous opérez... Je tremblai et j'eus du mal à focaliser mon attention, ne serait-ce que quelques battements de cil, sur le couteau. (...)
-Tu devrais me tutoyer Lombardo. Avec ce qu'on aura fait chacun pour l'autre ou pour tout ce merdier. Lombardo ne posa pas lamainsur mon épaule, il n'était pas encore détaché de sa fonction et les gestes réconfortants ou la familiarité ne faisaient pas partie de son rôle. (...)
-Bien, si tu veux, mais ne compte pas sur moi pour te faire "hurler" les deux jours prochains... Lazila fit mine de poser lamainà son entre-jambe en prenant une posture masculine. -Les mecs, tous les mêmes... Rien dans le paquet... Il tendit lamainpour l'inviter à la rejoindre sur le tapis végétal. -Allonge-toi contre moi, le temps que je récupère un peu. (...)
Je m'occuperais de ça tout à l'heure. -Bon j'y vais, je serais pas long. Faut juste que je sache à qui on a à faire. Lamainde Lombardo se détendit, il sombra visiblement dans les vapes. Je m'emparai alors de son épée et d'un couteau de lancer et m'engageai dans les bois. (...)
-Qui te dit qu'on pourrait pas en trouver ici ? On ne va pas travailler toute notre vie pour ces salauds. Il tendit lamainvers elle et agrippa son poignet. -Détends-toi Lazila... Il y a effectivement de quoi nous libérer de leur joug à l'intérieur de la vallée. (...)
Mais on ne peut pas ôter les cristaux qu'ils nous ont mis comme ça. Il va falloir prendre le temps. Elle laissa glisser samainpour refermer ses doigts sur les siens. -Excuse-moi... C'est juste que... Oh et puis non, laisse tomber. Concentre-toi plutôt sur ce que tu as à faire. En à peine quelques inspirations, lamainde Lazlo devint molle dans la sienne, son esprit était parti. Elle reposa doucement le bras dans l'herbe. (...)
Plus vive que la mangouste, elle se releva en dégainant plusieurs étoiles de lancer et son épée. Lombardo couvert de sang, campé bien droit avec ses deux dagues à lamain, ressemblait à une sorte de démon. Il se dévisagèrent un bref instant et plongèrent l'un sur l'autre. (...)
La porte s'ouvrit à ce moment là, découvrant mes trois compagnons encapuchonnés. Marik leva joyeusement lamain. -Salut la compagnie ! Douze choppes pour moi et moitié moins pour les autres ! Doliane s'approcha et s'assit tendrement à côté de moi. La jeune fille croisa les bras en se reculant un peu de la table. Je posai doucement lamainsur l'épaule de Doliane. -Alors qu'est-ce que le conseil a décidé ? -Dès que tu seras rétabli mentalement, on a la permission de se rendre à Nexos pour récupérer la fille. (...)