Nouvelle : Une fleur pour la princesse
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Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : morceaux (5)(...) La pauvre mouche aux ailes engluées lui fit penser, sur le début, à "Casse-tête", au pauvre rôle qu'il allait lui attribuer dans la machination de Laïdrella. L'avant de la mouche surmontait péniblement la surface du liquide sur un mélange demorceauxde pommes concassées et de mousse. Si elle parvenait à s'échapper de l'eau et si on lui laissait suffisamment de temps pour sécher ses ailes, elle pourrait avoir la vie sauve. (...)
Le grand rude put observer que la mouche s'était envolée. Il lança en adressant ce qui ressemblait, chez lui, à un sourire: -T'aimes pas les ch'tismorceauxde bestiaux dans ton cidre ? Le gris des yeux de Lombardo se fit plus trempé que l'acier. -Non je n'aime pas, et je ne tue jamais quand c'est inutile. (...)
Le haut du rocher, mais pas le chat. Le chat n'avait rien pris. Il était resté immobile au milieu des petitsmorceauxde pierre. Comme s'il avait voulu se moquer d'elle. Quelque chose dans la tête du chat exprima un sourire sadique. (...)
Il ouvrit les yeux : la nuit ne semblait pas s'être beaucoup plus avancée qu'à son premier réveil et la tempête redoublait d'intensité dehors. Il tourna la tête vers les pièces éparses de son équipement, à moitié ensevelies sous desmorceauxde rocher. Sans prendre le temps de réfléchir, il les dégagea, rangea précautionneusement les objets métalliques à l'intérieur de son sac et fixa fermement ses armes sur les côtés. (...)
Mais en même temps, tout était là, tous les souvenirs... Il allait me falloir plusieurs semaines pour assembler tous lesmorceaux... Le silence se fit un long moment puis Lombardo tourna, garde en avant, le couteau qu'il m'avait subtilisé pendant mon vertige et le posa dans ma main. (...)