Oza-Kumi
sur Shaman Chat
Les ombres sont vastes, des réseaux et des toiles se tissent, dans d'autres toiles et d'autres ombres. Certains tisseurs arrivent parfois à se sortir du lot, pour des raisons qui appartiennent à leur volonté, à la chance, à l'expérience ou à la filiation. C'est d'un de ces tisseurs que cette modeste page parlera. Un tisseur très particulier comme beaucoup de tisseurs bien sûr. Historique supposé Les ombres en plus d'être vastes sont souvent très sombres. Et il semble bien qu'il soit impossible ...Contient : nouvelle (3)(...) Aucun témoin n'a pu cependant remarquer son éveil et personne ne l'a aperçu sous sa forme draconique si tant est que des personnes l'aient déjà rencontré sous sa véritable identité. Quelques vieux runners ou gens du milieu pourront affirmer qu'il existait bien un Oza-Kumi sur laNouvelleOrléans dans les années 20 et qu'il était un amateur de courses de chevaux. Une photographie de l'époque semble le dépeindre comme un humain d'assez grande taille, les cheveux teints en bleu et les yeux masqués derrière des lunettes miroir. (...)
On trouvera même un professeur un peu cintré pour claironner qu'il s'est occupé de l'éducation de la fille du couple dans les premières années de la vie de celle-ci : une charmante petite gamine qui semblait posséder des pouvoirs étranges, de shaman visiblement car ses yeux devenaient reptiliens lorsqu'elle manifestait son pouvoir. Le Milieu de laNouvelleOrleans pourra vous dire qu'Oza-Kumi était dans les affaires avec des gens de Seattle, d'Australie, de Californie, de Chicago et de Washington et qu'un de ses principaux interlocuteurs était un certain Louis Legrand, un riche playboy mondain tenancier de casino qui aurait disparu, lui aussi temporairement, à la fin des années 30 pour réapparaître voici quelques années en France, en Angleterre et sur Seattle. Enfin bref, après avoir été une dizaine d'années sur le devant de la scène à laNouvelleOrléans, Oza-kumi se fond dans les ombres, développe ses relations dans le réseau lorsque la matrice prend forme et réapparaît, voici quelques années, sur la scène de Seattle et de Chicago. (...)