Nouvelle France : Crise d'adolescence
sur Le Site des Mousquetaires de l'Ombre au format (2.2 Mo)
Contient : tribu (21)(...) Etant de forme humanoïde, il a rapidement trouvé refuge auprès de la communauté la plus proche : des indiens de latribuTchickuakh. Ces derniers, nettement plus philosophes que les hommes blancs civilisés, l'ont accueilli, voyant sa détresse. (...)
Et qui, après une traque (« ours étrange qui marche sur deux pattes ») se retrouve nez à nez avec le monstre... qui est immédiatement identifié comme étant l'incarnation vivante de l'esprit représenté par le totem de latribu! L'indien tombe à genoux devant Cabara. Mais ce dernier, reconnaissant le javelot comme une arme blessante le met en charpie. (...)
Le monstre finit quand même par comprendre que quelque chose a changé. Quelques minutes plus tard, il est adopté par latribuOnaiondas comme dieu vivant. Cabara, qui apprend décidemment très vite, va comprendre qu'il tient là un avantage dans la traque qui l'oppose à son père. (...)
La traque : Prana entendit avec frayeur les rumeurs qui circulaient parmi ses indiens d'accueil : une autretribuaurait rencontré un vrai dieu totémique... Les indiens de la région vivent à cette époque en paix les uns avec les autres, en une sorte de confédération. (...)
Mais après un temps nécessaire pour retrouver son père - temps également consacré à la mise au point d'un moyen de communication gestuel entre les indiens et leur dieu - Cabara a ordonné aux Onaiondas d'attaquer latribuTchickuakh et d'exterminer tous les êtres qui s'y trouvent (ne trouvant d'autres terme, les indiens traduisirent « hommes »). (...)
Une fois les hommes morts, les attaquants volèrent chevaux et quelques femmes comme c'est la coutume. Les femmes restantes seront annexées par une troisièmetribu, opportuniste, mais c'est un détail. Prana se dit rapidement qu'il ne pourrait plus trouver refuge auprès d'autres indiens. (...)
Il s'est retrouvé tout nu dans sa chambre... Heureusement qu'il avait une tenue de rechange ! Les indiens traqueurs : Ces deux indiens font partie des plus intelligents de leurtribu. C'est pour ces qualités qu'ils ont été choisis. Leur vrai nom n'a pas d'importance, car non utilisé. (...)
C'est de la bouche de Philippe Aston ou des autres trappeurs que les personnages entendront parler de latribuanéantie. Remonter la piste des indiens guerriers les mènera dans cette direction. Lieux : Le camp de latribuTchickuakh n'existe plus à proprement parler. Les vestiges du campement sont situés dans des collines basses, à proximité d'une rivière. (...)
Tout ce qui a de la valeur (réserves de nourriture, chevaux, femmes, autres animaux, armes) a été dérobé, d'abord par les indiens attaquants de latribuOnaiondas, puis par différents opportunistes. Les trappeurs du village de Val d'Argent vivaient en bonne intelligence avec cettetribuen particulier. Les échanges commerciaux (limités en quantité, toutefois) n'étaient pas rares, et une vraie communication avait commencé à se former entre les hommes blancs et les indiens. (...)
Si les attaquants ont enlevé les meilleures parties pour reconstituer leurs réserves (on est en plein hiver et la nourriture est rare), les suivants sont arrivés trop tard pour que la viande soit encore consommable. On a donc devant les yeux un cheval « type » possédé par latribu. - Les traces (notamment celles protégées par la chute de peaux ou d'autres objets) indiquent que les attaquants sont venus de l'ouest (direction du campement indien de Onaiondas) et que depuis l'attaque, des groupes de visiteurs sont venus de l'est (village de trappeurs) et du nord (autres tribus opportunistes). (...)
Que ce soit parce qu'ils remontent les traces des assaillants ou parce qu'ils entendent parler d'eux par les rumeurs, les personnages tenteront peut-être d'approcher latribuindienne responsable des différentes attaques. La visite risque d'être instructive, mais frustrante ! (...)
Ce dernier ne sort jamais en plein jour, et ne se dégourdit les pattes qu'à la nuit noire. A une extrémité du camp se trouvent les chevaux de latribu. Un observateur attentif, compétent en équitation, constatera que tous les chevaux ne sont pas de la même souche. (...)
Il y a également de nombreux blessés parmi les indiens, indiquant qu'une bataille a eu lieu récemment. Des femmes, volées à latribuTchickuakh, sont encore en cours d'acclimatation. Cela peut se remarquer à quelques altercations au sein de latribu. Le camp est très fortement gardé : de nombreux guetteurs (certains visibles, d'autres dissimulés) empêchent toute approche. (...)
Il est toutefois probable que des personnages originaires de la métropole ne puissent les distinguer. En imaginant que les personnages aient assez de courage pour tenter de rencontrer le chef d'unetribuindienne sur le pied de guerre, le chef accepte de recevoir ces « braves », mais uniquement à l'extérieur du camp. (...)
C'est en tous cas une bonne façon pour lui d'oublier qu'il a perdu une grande partie de son pouvoir au sein de satribu. Car depuis que Cabara est arrivé, c'est lui qui prend toutes les décisions guerrières et diplomatiques. (...)
Cela dit, le chef indien ne prend pas cela pour une corvée, mais pour un honneur. Et puis, il a été témoin de la facilité avec laquelle Cabara a mis en pièces des guerriers de latribuqui avaient montré trop de fierté. Physiquement, Cinakana est assez sec. Sa peau a durci sous l'effet du vent glacé et ses muscles sont noueux. (...)
Tout cela pourrait être terrifiant si de ridicules oreilles de lapin ne venaient pas achever l'assemblage. Depuis qu'il est installé au village, Cabara a déjà tué cinq guerriers de latribu. Depuis, plus personne ne remet en cause son autorité. Après un début laborieux de dialogue de sourds (Cabara ne peut pas émettre de sons articulés), la créature et le chef indien ont pu mettre au point un système sommaire de communication par geste et grognements. (...)
Sans cela, pour ceux qui, comme moi, ne sont pas des cultivateurs ou des trappeurs, la vie n'est pas trop dure. La viande et le poisson abondent et les autochtones que j'ai déjà croisé, de la grandetribudes Hurons, nous acceptent assez bien. Ils nous expliquent même comment tirer le meilleur parti des fourrures qui sont collectées. (...)Ce scénario est construit comme une boîte à outils. Vous y trouverez une intrigue, des lieux, des personnages, des scènes proposées... bref, tout ce qu'il faut pour animer une partie de jeux de rôles non linéaire. De fait, il est réservé à des meneurs ayant déjà un peu de bouteille et sachant improviser. Cette enquête peut être résolue de nombreuses façons, et vos joueurs sauront certainement être imprévisibles. Sachez enfin qu'au prix d'un travail de développement d'intrigues secondaires, elle ...