Elos la Blanche
sur L' Oiseau Oracle au format (488 Ko)
Contient : plaisir (5)(...) Il y a de cela bien longtemps, au Premier Age, un Dragon du nom de Codrimnashivalazoueg créa, afin de se divertir, un grand taureau à la robe immaculée, aux formes gracieuses et à la mine fort débonnaire. Le taureau de part ses nombreuses qualités devint le jouet préféré du dit dragon. Celui-ci prenaitplaisirà arpenter le vaste monde sous la forme non pas d'un dragon, comme tant d'autres de ses frères, mais bien sous celle du puissant taureau. Il rêvait cependant, et peuplait ses rêves de jeunes gens qu'il prenaitplaisirà encorner Codrimnashiva-lazoueg était très joueur. Il rêva de même d'autres êtres, tels que les gnomes, mais ceux-là n'étaient pas drôles, car ils s'enfonçaient sous terre à l'arrivée de Codrimnashivalazoueg. (...)
Vivre à Elos : On dit parfois d'Elos qu'elle est la cousine lointaine de Spasme, la célèbre cité duplaisir. Les citoyens disposent de plus de temps libre qu'il n'en faut pour jouir pleinement de tous les spectacles, fêtes et banquets, sans oublier les rendez-vous galants. (...)
Lorsque le soleil se lève après une nuit de cauchemars, le sang recouvre les corps de certains dormeurs, ivres deplaisiret de violence. Toutes les lois ont été transgressées, bafouées. La honte, l'ennui, le désoeuvrement s'abattent bientôt sur la ville et la paralysent. (...)
Donner à une des plus belles rues de notre cité le nom d'une ville qui a depuis longtemps sombré dans le stupre ? D'une ville où toutplaisirest vain, où la fornication a pour seule fin la jouissance et non la perpétration du Rêve ? Mais la plupart des élosiens ignorent tout de cette prétendue Spasme, et c'est un bien beau nom pour une rue. (...)Elos la Blanche se tient en bordure de mer. A l'ombre de ses murailles antiques vivent cent mille âmes. Des ports aux larges jetées partent les vaisseaux à trois rangs de rameurs, aux voiles blanches frappées d'or. Au centre de la ville, les Palais de la Reine et de Sa Grande Préciosité et les tours des Précieux Astrologues, toujours plus près des étoiles, ponctuent l'horizon de la cité. Les fêtes, innombrables, rythment le temps qui passe. Et dans les rues, au Théâtre ou aux thermes ...