Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : larmes (3)(...) Je me débattais donc contre une insoluble difficulté ; mon cerveau s'échauffait, mes yeux clignaient sur la feuille de papier ; les cent trente-deux lettres semblaient voltiger autour de moi, comme ceslarmesd'argent qui glissent dans l'air autour de notre tête, lorsque le sang s'y est violemment porté. (...)
Vingt fois, cent fois, j'ai dû résister à mon effrayant désir de la boire ! Mais non, Axel, je la réservais pour toi. - Mon oncle ! murmurai-je pendant que de grosseslarmesmouillaient mes yeux. - Oui, pauvre enfant, je savais qu'à ton arrivée à ce carrefour, tu tomberais à demi mort, et j'ai conservé mes dernières gouttes d'eau pour te ranimer. (...)
Après plusieurs heures, sans doute à bout de forces, je tombai comme une masse inerte le long de la paroi, et je perdis tout sentiment d'existence ! XXVIII Quand je revins à la vie, mon visage était mouillé, mais mouillé delarmes. Combien dura cet état d'insensibilité, je ne saurais le dire. Je n'avais plus aucun moyen de me rendre compte du temps. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...