Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : merveilleux (9)(...) » En parlant ainsi, mon oncle ouvrait et fermait successivement le vieux bouquin, Je ne pouvais faire moins que de l'interroger sur son contenu, bien que cela ne m'intéressât aucunement. « Et quel est donc le titre de cemerveilleuxvolume ? demandai-je avec un empressement trop enthousiaste pour n'être pas feint. - Cet ouvrage ! (...)
Hans, le traité conclu, se retira tout d'une pièce. « Un fameux homme, s'écria mon oncle, mais il ne s'attend guère aumerveilleuxrôle que l'avenir lui réserve de jouer. - Il nous accompagne donc jusqu'au... - Oui, Axel, jusqu'au centre de la terre. (...)
Alors aux phénomènes éruptifs succédèrent les phénomènes volcaniques ; par les ouvertures nouvellement formées s'échappèrent d'abord les déjections basaltiques, dont la plaine que nous traversions en ce moment offrait à nos regards les plusmerveilleuxspécimens. Nous marchions sur ces roches pesantes d'un gris foncé que le refroidissement avait moulées en prismes à base hexagone. (...)
Par certaines journées, on gagnait une lieue et demie à deux lieues vers le centre. Descentes périlleuses, pendant lesquelles l'adresse de Hans et sonmerveilleuxsang-froid nous furent très utiles. Cet impassible Islandais se dévouait avec un incompréhensible sans-façon, et, grâce à lui, plus d'un mauvais pas fut franchi dont nous ne serions pas sortis seuls. (...)
Moi, je le désirais et je le craignais à la fois. Après une heure passée dans la contemplation de cemerveilleuxspectacle, nous reprîmes le chemin de la grève pour regagner la grotte, et ce fut sous l'empire des plus étranges pensées que je m'endormis d'un profond sommeil. (...)
- Oui, Axel, et d'après ces relais d'écume, tu peux voir que la mer s'élève d'une dizaine de pieds environ. - C'estmerveilleux! - Non, c'est naturel. - Vous avez beau dire, tout cela me paraît extraordinaire, et c'est à peine si j'en crois mes yeux. (...)
D'autres corps se rencontraient à chaque pas que nous faisions dans cette poussière, et mon oncle pouvait choisir le plusmerveilleuxde ces échantillons pour convaincre les incrédules. En vérité, c'était un étonnant spectacle que celui de ces générations d'hommes et d'animaux confondus dans ce cimetière. (...)
Pendant que ces réflexions tourbillonnaient dans ma tête, le professeur Lidenbrock se laissait aller à un accès un peu dithyrambique à l'endroit d'Arne Saknussemm. «Merveilleuxgénie ! s'écriait-il, tu n'as rien oublié de ce qui pouvait ouvrir à d'autres mortels les routes de l'écorce terrestre, et tes semblables peuvent retrouver les traces que tes pieds ont laissées, il y trois siècles, au fond de ces souterrains obscurs ! (...)
Mon oncle m'accompagnait de ses gestes et de ses paroles. Nous avions l'air de chanter un choeur ! Ah ! quel voyage ! quelmerveilleuxvoyage ! Entrés par un volcan, nous étions sortis par un autre, et cet autre était situé à plus de douze cents lieues du Sneffels, de cet aride pays de l'Islande jeté aux confins du monde ! (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...