Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : mines (3)(...) » Les calculs du professeur étaient exacts ; nous avions déjà dépassé de six mille pieds les plus grandes profondeurs atteintes par l'homme, telles que lesminesde Kitz-Bahl dans le Tyrol, et celles de Wuttemberg en Bohème. La température, qui aurait dû être de quatre-vingt-un degrés en cet endroit, était de quinze à peine. (...)
Ces réflexions me revenaient à l'esprit pendant que je considérais les richesses houillères accumulées dans cette portion du massif terrestre. Celles-ci, sans doute, ne seront jamais mises à découvert. L'exploitation de cesminesreculées demanderait des sacrifices trop considérables. A quoi bon, d'ailleurs, quand la houille est répandue pour ainsi dire à la surface de la terre dans un grand nombre de contrées ? (...)
- Ainsi, m'écriai-je, l'Océan s'étend au-dessus de notre tête ! - Bah ! Axel, rien de plus naturel ! N'y a-t-il pas à Newcastle desminesde charbon qui s'avancent sous les flots ? » Le professeur pouvait trouver cette situation fort simple ; mais la pensée de me promener sous la masse des eaux ne laissa pas de me préoccuper. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...