Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : poils (2)(...) Mais, pendant ce rapide passage, il avait jeté dans un coin sa canne à tête de casse-noisettes, sur la table son large chapeau àpoilsrebroussés, et à son neveu ces paroles retentissantes : « Axel, suis-moi ! » Je n'avais pas eu le temps de bouger que le professeur me criait déjà avec un vif accent d'impatience : « Eh bien ! (...)
Ils étaient faciles à reconnaître ; c'étaient les humbles arbustes de la terre, avec des dimensions phénoménales, des lycopodes hauts de cent pieds, des sigillaires géantes, des fougères arborescentes, grandes comme les sapins des hautes latitudes, des lépidodendrons à tiges cylindriques bifurquées, terminées par de longues feuilles et hérissées depoilsrudes comme de monstrueuses plantes grasses. « Etonnant, magnifique, splendide ! s'écria mon oncle. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...