Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : surprise (7)(...) Machinalement, je m'éventai avec la feuille de papier, dont le verso et le recto se présentèrent successivement à mes regards. Quelle fut masurprise, quand, dans l'une de ces voltes rapides, au moment où le verso se tournait vers moi, je crus voir apparaître des mots parfaitement lisibles, des mots latins, entre autres « craterem » et « terrestre » ! (...)
La jeune fille s'arrêta, un peu troublée, j'imagine, de s'entendre appeler ainsi sur une grande route. En dix pas je fus près d'elle. « Axel ! fit-ellesurprise. Ah ! tu es venu à ma rencontre ! C'est bien cela, monsieur. » Mais, en me regardant, Graüben ne put se méprendre à mon air inquiet, bouleversé. (...)
Ne faisaient-elles point partie des deux cent mille espèces végétales connues jusqu'alors, et fallait-il leur accorder une place spéciale dans la flore des végétations lacustres ? Non. Quand nous arrivâmes sous leur ombrage, masurprisene fut plus que de l'admiration. En effet, je me trouvais en présence de produits de la terre, mais taillés sur un patron gigantesque. (...)
» Après un quart d'heure de marche, de l'autre côté du promontoire qui formait le petit port naturel, j'aperçus Hans au travail. Quelques pas encore, et je fus près de lui. A ma grandesurprise, un radeau à demi terminé s'étendait sur le sable ; il était fait de poutres d'un bois particulier, et un grand nombre de madriers, de courbes, de couples de toute espèce, jonchaient littéralement le sol. (...)
De là son regard parcourt l'arc de cercle que l'océan décrit devant le radeau et s'arrête à un point. Sa figure n'exprime aucunesurprise, mais son poil est devenu fixe. « Il a vu quelque chose, dit mon oncle. - Je le crois. » Hans redescend, puis il étend son bras vers le sud en disant : « Der nere ! (...)
Enfin il se retourna de mon côté, stupéfait. « Qu'y a-t-il ? » demandai-je. Il me fit signe d'examiner l'instrument. Une exclamation desurprisem'échappa. La fleur de l'aiguille marquait le nord là où nous supposions le midi ! Elle se tournait vers la grève au lieu de montrer la pleine mer ! (...)
J'aurais voulu adresser la parole à mon oncle ; mais le mugissement des eaux l'eût empêché de m'entendre. Malgré les ténèbres, le bruit, lasurprise, l'émotion, je compris ce qui venait de se passer. Au delà du roc qui venait de sauter, il existait un abîme. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...