Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : voie (4)(...) Il comprenait cependant ce qui se passait entre ses deux compagnons. Nos gestes indiquaient assez lavoiedifférente où chacun de nous essayait d'entraîner l'autre ; mais Hans semblait s'intéresser peu à la question dans laquelle son existence se trouvait en jeu, prêt à partir si l'on donnait le signal du départ, prêt à rester à la moindre volonté de son maître. (...)
Nous n'avions pas fait cent pas, que le professeur, promenant sa lampe le long des murailles, s'écriait : « Voilà les terrains primitifs ! nous sommes dans la bonnevoie! marchons ! marchons ! » Lorsque la terre se refroidit peu à peu aux premiers jours du monde, la diminution de son volume produisit dans l'écorce des dislocations, des ruptures, des retraits, des fendilles. (...)
- Au terme de notre expédition ? - Non, mais au bout de cette mer qui n'en finissait pas. Nous allons reprendre maintenant lavoiede terre et nous enfoncer véritablement dans les entrailles du globe. - Mon oncle, permettez-moi une question. (...)
» Le professeur s'animait, suivant son habitude, en se laissant emporter par son imagination. « Axel, reprit-il, nous sommes sur lavoiede la grande découverte ! Cette lame est restée abandonnée sur le sable depuis cent, deux cents, trois cents ans, et s'est ébréchée sur les rocs de cette mer souterraine ! (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...