Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : volcans (12)(...) Mon oncle l'ouvrit et dit : « Voici une des meilleures cartes de l'Islande, celle de Handerson, et je crois qu'elle va nous donner la solution de toutes tes difficultés. » Je me penchai sur la carte. « Vois cette île composée devolcans, dit le professeur, et remarque qu'ils portent tous le nom de Yocul. Ce mot veut dire « glacier » en islandais, et, sous la latitude élevée de l'Islande, la plupart des éruptions se font jour à travers les couches de glace. (...)
- Parce que ce cratère est évidemment obstrué par les laves, les roches brûlantes, et qu'alors... - Et si c'est un cratère éteint ? - Eteint ? - Oui. Le nombre desvolcansen activité à la surface du globe n'est actuellement que de trois cents environ ; mais il existe une bien plus grande quantité devolcanséteints. Or le Sneffels compte parmi ces derniers, et, depuis les temps historiques, il n'a eu qu'une seule éruption, celle de 1219 ; à partir de cette époque, ses rumeurs se sont apaisées peu à peu, et il n'est plus au nombre desvolcansactifs. » A ces affirmations positives je n'avais absolument rien à répondre ; je me rejetai donc sur les autres obscurités que renfermait le document. (...)
avec les chiffres on prouve tout ce qu'on veut ! - Et avec les faits, mon garçon, en est-il de même ? N'est-il pas constant que le nombre desvolcansa considérablement diminué depuis les premiers jours du monde, et, si chaleur centrale il y a, ne peut-on en conclure qu'elle tend à s'affaiblir ? (...)
Sa surface était composée d'une grande quantité de métaux, tels que le potassium, le sodium, qui ont la propriété de s'enflammer au seul contact de l'air et de l'eau ; ces métaux prirent feu quand les vapeurs atmosphériques se précipitèrent en pluie sur le sol, et peu à peu, lorsque les eaux pénétrèrent dans les fissures de l'écorce terrestre, elles déterminèrent de nouveaux incendies avec explosions et éruptions. De là lesvolcanssi nombreux aux premiers jours du monde. - Mais voilà une ingénieuse hypothèse ! m'écriai-je un peu malgré moi. (...)
Entre le petit lac et la ville s'élevait l'église, bâtie dans le goût protestant et construite en pierres calcinées dont lesvolcansfont eux-mêmes les frais d'extraction ; par les grands vents d'ouest, son toit de tuiles rouges devait évidemment se disperser dans les airs au grand dommage des fidèles. (...)
demanda mon oncle d'un air bonhomme, en essayant de modérer l'éclair de ses yeux. - Oui. Que de montagnes, de glaciers, devolcansà étudier, qui sont peu connus ! Et tenez, sans aller plus loin, voyez ce mont qui s'élève à l'horizon. (...)
de Blosseville et de la Lilloise dont on n'a jamais eu de nouvelles. - Ah ! fit mon oncle, le Sneffels. - Oui, l'un desvolcansles plus curieux et dont on visite rarement le cratère. - Eteint ? - Oh ! éteint depuis cinq cents ans. (...)
Le 19 juin, pendant un mille environ, un terrain de lave s'étendit sous nos pieds ; cette disposition du sol est appelée « hraun » dans le pays : la lave ridée à la surface affectait des formes de câbles tantôt allongés, tantôt roulés sur eux-mêmes ; une immense coulée descendait des montagnes voisines,volcansactuellement éteints, mais dont ces débris attestaient la violence passée. Cependant quelques fumées de source chaudes rampaient ça et là. (...)
L'Islande, absolument privée de terrain sédimentaire, se compose uniquement de tuf volcanique, c'est-à-dire d'un agglomérat de pierres et de roches d'une texture poreuse. Avant l'existence desvolcans, elle était faite d'un massif trappéen, lentement soulevé au-dessus des flots par la poussée des forces centrales. (...)
Devions-nous être rejetés par le cratère de l'Hécla ou par ceux des sept autres monts ignivomes de l'île ? Dans un rayon de 500 lieues, à l'ouest, je ne voyais sous ce parallèle que lesvolcansmal connus de la côte nord-ouest de l'Amérique. Dans l'est un seul existait sous le quatre-vingtième degré de latitude, l'Esk, dans l'île de Jean Mayen, non loin du Spitzberg ! (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...