Sur le pont, nous règlerons nos comptes...
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Contient : justice (24)(...) Suivant leur statut, ils seront de simples mercenaires (avec un salaire, mais peu de pouvoirs) ou des plénipotentiaires (sans rémunération, mais avec un édit leur donnant des pouvoirs d'enquête sur la rive Aubainoise). Une fois sur place, les personnages sont accueillis par le père Jonsoy, grand prêtre du dieu de laJustice(voir plus bas, partie « protagonistes »). L'accueil est plutôt froid et Jonsoy fait tout pour que les personnages s'occupent dans la ville plutôt que de traîner dans ses pattes. (...)
Constatant la stratégie de Lionçot, il décide de rester à Balague, qu'il perçoit, à juste titre, comme allant devenir une position clé. 13 septembre 761 : La ville est coupée en deux. D'un côté, le père Avord occupe le temple de laJusticeavec son suivant, Jonsoy et un novice du nom de Byrien. De l'autre côté de la rivière, Cardenaux, un prêtre en disgrâce, reste seul maître de l'oratoire qui se trouve dans les bas quartiers. (...)
Octobre 761 : Durant tout le mois, Mercenier va implanter, grâce à ses pouvoirs de persuasion, une vision faussée de la réalité. Il va convaincre le prêtre que tous les moyens sont bons pour arriver à lajustice. Pour libérer les villageois, il faut contenter Lionçot en lui fournissant une main d'oeuvre docile. (...)
12 mai 764 : A cours d'oeuvres d'art pour son échange, Jonsoy fait charger dans une barque la statue du dieu de laJustice, enlevée du temple. Hélas, la statue est trop lourde. La barque sombre à 6 mètres du rivage Décimien. (...)
Jonsoy et Lionçot se sont mis d'accord pour taire tout ce qui s'est passé. De son côté, Cardenaux, en tant que prêtre de laJustice, devient l'aide de Jonsoy. Il obtient de fait un statut injustifié que beaucoup de villageois désormais Décimiens ne comprennent pas. (...)
A propos des protagonistes Continuons la mise en place en dressant le portrait des différents personnages qui planent sur ce drame. Le père Jonsoy, Défenseur de laJusticeJonsoy est le fils cadet d'une famille de marchands. N'ayant pas l'étoffe d'un militaire, il est envoyé dans un monastère pour y faire son apprentissage de la prêtrise. (...)
La famille de l'ouvrier est bien évidemment prête à jurer que ce dernier a toujours été un homme juste... Le diacre Cardenaux, Soutient de laJusticeAutre échec du père Avord, Cardenaux n'a même pas franchi le seuil de la prêtrise. Orphelin, Cardenaux s'est présenté de lui-même au temple après qu'il ait été chassé par le boucher auprès duquel il effectuait un apprentissage. (...)
Avord lui pardonnait presque tout, manquant à plusieurs reprises de mécontenter son Dieu qui réclamait unejusticeplus sévère à son encontre. Le vieux prêtre finit par convenir d'une solution médiane : conscient que le rayonnement du temple avait une portée limitée, il demanda à Cardenaux de s'occuper d'un oratoire qui devrait prendre place au milieu des quartiers pouilleux, sur l'autre rive du fleuve. (...)
On y trouve tous les bâtiments officiels, la halle du marché (désormais bien vide), les temples dont le plus important est celui de laJusticeet les maisons désormais désertes de marchands bourgeois. La route jaune qui relie le pont à la capitale régionale, Akor, doit son nom des collines glaiseuses qu'elle traverse immédiatement à la sortie de la ville. (...)
(NB : si vous ne possédez pas le manuel des monstres, placez-y n'importe quelle créature sauvage ou une abomination vivant dans les marais. La puissance dépend bien sûr comme toujours du niveau des personnages). Le temple de laJusticeLe temple du dieu de laJusticese trouve juste en face de la halle du marché. Il est principalement composé d'une vaste salle de prières qui se prolonge, derrière l'autel, par les appartements des prêtres. Tout le long du côté gauche de la salle, des ouvertures mènent à deux salles qui servent pour les rares décisions juridiques. (...)
Pourtant, un oeil attentif (Détection DD15) permettra de voir des marques sur les murs, à l'emplacement où se trouvaient jadis des tableaux. Plus inquiétant, il n'y a aucune représentation du dieu de laJusticedans ce lieu. On repèrera toutefois facilement le lieu où devait se trouver la statue et un observateur qui posera la question comprendra aisément que le socle de la statue disparue correspond aux dimensions de l'emplacement désigné sur le pont. (...)
Ce que l'interlocuteur pense de... D6 .. des militaires Aubainois ...des militaires Décimiens ...du clergé de laJustice...des personnages 1 Ils ont tout fait pour empêcher la Décimie de prendre la ville. Hélas, ils ont échoué. (...)
Et pire que tout, on raconte qu'ils auraient exécutés tous ceux qui voulaient rejoindre leur famille de l'autre côté ! Lajustice? Quellejustice? Elle est restée de l'autre côté, lajustice! Ils pourraient peut-être nous aider à faire la lumière sur les crimes commis par les Décimiens. Je vais discrètement les aiguiller sur cette piste ! 2 Ils nous ont mis dans une situation insupportable en brûlant les champs. (...)
Ils ne nous ont pas trop fait de mal, même s'ils nous faisaient bien ressentir qu'on était d'anciens Aubainois. Cardenaux, suivant de lajustice? Ha ! Il a surtout gagné beaucoup d'argent en trafics... Mais on raconte qu'il l'aurait fait aux dépends des Décimiens, alors... Les Aubainois ne nous ont pas aidé pendant la guerre. (...)
5 On aurait préféré se retrouver de l'autre côté du fleuve ! Au moins, les Décimiens ne faisaient pas travailler leurs gens à la mine... Si laJusticen'avait pas été là, tout aurait été bien pire ! Loué soit le père Jonsoy. Et voilà, les Aubainois veulent savoir qui sont les traîtres et qui est resté fidèle. (...)
Si ces maudits Décimiens n'avaient pas été là, on n'en serait pas à ce point. Oui, je sais, Aubain a attaqué le premier. Il faudrait mettre les prêtres de laJusticeà la place du Roi. Tout irait mieux ! Il y a des tas de saloperies à découvrir. Beaucoup de comptes à régler. (...)
Chez Cardenaux Difficile de trouver où logeait Cardenaux. En fait, le meilleur point de départ est l'oratoire du dieu de laJusticequi se trouve au coeur du quartier le plus défavorisé de Balague. Le bâtiment est en fait une sorte de cahute en bois coiffé d'un toit d'ardoise. (...)
La clé est évidemment pétrifiée aussi, mais rien ne la distingue d'une clé métallique. Aucune serrure dans le temple de laJusticene correspond à cette clé (la clé du temple se trouvait dans sa poche au moment de la pétrification et n'est donc pas accessible). (...)
Si sa disparition est avérée, impossible de retrouver un quelconque indice probant. Finalement, ce n'est qu'auprès de fidèles de laJusticeque l'on pourra apprendre que Byrien était au départ bien plus aimé que Jonsoy qui lui était un peu trop « administratif » dans son attitude au quotidien. (...)
Ce scénario peut se terminer de deux façons différentes. Dans les deux cas, les conditions préalables sont : 1. que la statue du Dieu de laJusticesoit placée à l'emplacement prévu sur le pont. 2. que les personnages aient compris la trame générale du trafic et le rôle des différents protagonistes (sauf Mercenier). (...)
Puis, la statue dégaine son épée de pierre et d'un geste net décapite les deux statues avant de s'immobiliser à jamais. Dans tous les cas, une certaineJusticedoit être rendue. Les personnages y auront contribué et mériteront bien quelques récompenses (à votre discrétion) et surtout l'inimité éternelle du général Lionçot... Les conséquences pour la ville seront difficilement prévisibles. (...)La guerre civile a coupé Balague en deux. De part et d'autre de la rivière, les armées ont tenu bon. La paix les a prises par surprise. Mais avant qu'un nouveau pont ne puisse sceller la réunification des deux quartiers, il reste des comptes à régler. Ce scénario s'adresse à des joueurs plutôt diplomates. Il fait suite à « La cathédrale des cimes », paru dans Eastenwest n°16 et continue à explorer les aléas d'une société déchirée par la guerre. Il se déroule dans un cadre fourni, mais peut aisément ...