Sur le pont, nous règlerons nos comptes...
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Contient : trop (16)(...) Comme toute armée, elle se sert abondamment en ravitaillement, laissant la ville dans un triste état. Heureusement, les champs sont ensemencés et la récolte de l'automne devrait permettre d'éviter unetroplongue famine. Août 761 : L'armée progresse en territoire Décimien, mais se heure à une résistance plus forte que prévue. (...)
Deux jours plus tard, l'assassin de Avord est exécuté en place publique. Jonsoy préside le jugement. Le général n'assiste pas à la mise à mort : la population lui en veuttropd'avoir laissé commettre ce crime. Février 761 : Jonsoy, après d'âpres négociations avec le général, parvient à obtenir la libération des villageois enrôlés de force. (...)
3 décembre 761 : Le prêtre Avord est tué dans sa cellule par deux hommes du général. L'un des travailleurs nouvellement arrivé (et un peutropforte tête pour être mis au pas) est torturé et accusé du meurtre. Pour éviter qu'il ne parle, on lui coupe la langue. (...)
Dès l'accomplissement de cet acte, Jonsoy perd tous ses pouvoirs de prêtres. Il ne se rend pas compte tout de suite de la signification de ce fait. Après, il seratroptard pour faire marche arrière. Et finalement, les pouvoirs de prêtres ne sont pas indispensables... Décembre 761 : D'autres livraisons se font avant que le général se décide à libérer les autres villageois. (...)
Lionçot joue le jeu en donnant le beau rôle à Jonsoy. Ce dernier devient une personnalité importante. Les villageois sonttropheureux de leur libération pour pointer du doigt les zones sombres des tractations. 762 à avril 764 : Le camp militaire devient une zone secrète. (...)
De nombreux travailleurs, poussés à bout, meurent dans le fortin. Le général devient le dictateur de cette petite zone de non droit. Ces collègues,tropheureux de recevoir un apport en minerai, ferment les yeux. Jonsoy organise le pouvoir en ville, s'assurant que personne ne remarque son trafic. (...)
12 mai 764 : A cours d'oeuvres d'art pour son échange, Jonsoy fait charger dans une barque la statue du dieu de la Justice, enlevée du temple. Hélas, la statue esttroplourde. La barque sombre à 6 mètres du rivage Décimien. Elle y gît toujours : la nouvelle de la paix a pris tout le monde de court. Jonsoy devienttropoccupé à cacher toutes les traces. 13 mai 764 : Le général Lionçot fait tuer tous les travailleurs restants. (...)
2 Ils nous ont mis dans une situation insupportable en brûlant les champs. Tout ça pour les beaux yeux d'un roi ! Ils ont finalement été assez discrets. Ils ne nous ont pastropfait de mal, même s'ils nous faisaient bien ressentir qu'on était d'anciens Aubainois. Cardenaux, suivant de la justice ? (...)
Ils sont toujours accompagnés d'au moins un officier fidèle au général, qui s'occupera de leur interdire l'accès à des zonestropsensibles (mitard et mines). L'accueil du général est strict et froid. Il fait rapidement comprendre que le territoire sur lequel les aventuriers se trouvent est le sien et qu'il n'a de comptes à rendre à personne. (...)
Finalement, ce n'est qu'auprès de fidèles de la Justice que l'on pourra apprendre que Byrien était au départ bien plus aimé que Jonsoy qui lui était un peutrop« administratif » dans son attitude au quotidien. D'ailleurs, Avord avait prévu de lui donner le rang de prêtre très bientôt. (...)
Si les personnages reviennent de nuit, discrètement, laissez les trouver ce qu'il y a à trouver (sauf s'ils sont vraimenttropmauvais) mais arrangez-vous pour qu'ils finissent par être repérés. Ils auront droit à une fuite à travers les collines, poursuivis par les militaires de garde cette nuit là. De quoi déclencher les hostilités... Quand on esttropcurieux... Car tôt ou tard, Lionçot finira par trouver ces enquêteurstropencombrants. Qu'ils soient engagés pour maintenir l'ordre dans la ville était déjà un camouflet pour les forces militaires. Qu'ils se mêlent de la façon dont Lionçot a géré la crise est définitivement un pas detrop. Comme évoqué précédemment, la riposte du général peut prendre deux formes : soit une arrestation en bonne et due forme (ce qui sera une occasion de rencontrer l'officier Huppert dans le mitard), soit une tentative d'assassinat nocturne. (...)
Côté Aubainois, on finira par leur dire qu'un bateau venait de l'autre côté et repartait la plupart du temps aussitôt. Aucune autre information. Côté Décimien, par contre, c'est le silence total : on esttrophabitué aux manigances et aux affaires louches pour donner des informations au premier venu... Les personnages sont donc livrés à eux-mêmes. (...)La guerre civile a coupé Balague en deux. De part et d'autre de la rivière, les armées ont tenu bon. La paix les a prises par surprise. Mais avant qu'un nouveau pont ne puisse sceller la réunification des deux quartiers, il reste des comptes à régler. Ce scénario s'adresse à des joueurs plutôt diplomates. Il fait suite à « La cathédrale des cimes », paru dans Eastenwest n°16 et continue à explorer les aléas d'une société déchirée par la guerre. Il se déroule dans un cadre fourni, mais peut aisément ...