Structure Politique de l'Empire
Contient : guildes (17)(...) Bien que les Electeurs soient en compétition la plupart du temps, leur position les force à s'unir contre l'Empereur, les villes indépendantes et lesGuildes(nous détailleront ces deux dernières plus loin). Le pouvoir des Electeurs leur vient des Provinces et des Cités Souveraines et leur titre est donc héréditaire, mais rien ne définit précisément la manière dont leur héritier doit être désigné. (...)
Dans un rayon de 15 à 30 km, toutes les fermes dépendent de la ville pour leur protection et, en retour, elles sont sujettes à ses lois et à ses impositions. Cela dit, l'autorité supérieure interfère souvent dans cet état de chose. LESGUILDES: Dans la société impériale, le quatrième pouvoir est aux mains desGuildes. Dans chaque ville, lesGuildesfigurent parmi les institutions les plus importantes. Normalement, elles ont le monopole du marché du travail dans le secteur qui les concerne et l'adhésion à une Guilde appropriée est une condition impérative que doit remplir quiconque souhaite s'installer pour exercer son activité dans la ville. En retour, le membre ordinaire d'une Guilde y gagne la possibilité de faire entendre sa voix par le conseil de la ville. (...)
C'est elle qui décide du tarif à appliquer et répartit le travail entre ses membres sur la base de contrats de sous-traitance. La variété desGuildes: Il existe desGuildespour à peu près toutes les carrières existantes; des alchimistes aux artisans; des marchands aux matelots et, bien entendu, pour les voleurs et les avoués. LesGuildesdes métiers de l'artisanat (tels que les menuisiers, forgerons, maçons, joailliers ou tailleurs) contrôlent également la qualité du travail. Tout apprenti est soumis à un examen conduit par un membre de la Guilde avant de recevoir le statut d'ouvrier ou de pouvoir ouvrir un atelier. (...)
Elles vont jusqu'à exiger qu'une personne déclarant avoir suivi un apprentissage quelque part présente des certificats et des lettres de recommandation de la Guilde dans laquelle elle a servi. Lesguildesde travailleurs (manouvriers, charretiers et autres) n'exigent pas les mêmes références car les standards de qualité revêtent une importance moins grande dans leurs domaines. (...)
Elles gardent toutefois un ferme contrôle sur les activités de leurs membres et veillent jalousement sur leur monopole du travail. LesGuildesde Marchands fonctionnent de façon assez similaire à celle des Artisans, supervisant l'apprentissage, etc. (...)
A l'occasion, la Guilde peut intervenir quand un différent entre deux ou plusieurs de ses membres menace la réputation de toute la profession mais, en règle générale, elle se contente de laisser ses membres conduire leurs affaires à leur guise. Tous les membres desGuildespayent des cotisations annuelles qui aident à assurer l'entretien des locaux de leur Guilde. (...)
De plus, les apprentis doivent régler une certaine somme lorsqu'ils veulent se présenter devant un officiel de la Guilde afin d'être autorisés à exercer dans la ville. Dans certainesGuildes, les membres sont parfois tenus de fournir une journée de travail non rémunérée par an au bénéfice de l'institution. (...)
Cela commence par un simple avertissement verbal qui est suivi de menaces de violences physiques, lesquelles sont rapidement mises à exécution si le récalcitrant persiste dans son erreur. Structures desGuildes: La structure interne de chaque Guilde varie énormément dans L'Empire; toutefois, dans le Reikland, la plupart d'entre elles suivent un même schéma, avec très peu de variations. (...)
Le remplaçant est généralement choisi selon les volontés du reste des membres du Conseil qui se réunissent pour l'occasion. Toutefois, certainesGuildesont un nombre de membres trop faible pour justifier une organisation aussi formelle et, dans de tels cas, il n'est pas rare que ce soit la Guilde de la ville la plus proche qui étende son contrôle jusque sur les villages voisins. Le pouvoir desGuildesest subtil mais néanmoins efficace. En tant que représentantes de ceux qui possèdent la compétence de travail, et la richesse monétaire, elles se sont appliquées à altérer les volontés de l'Empereur, des souverains provinciaux et des autorités municipales en de nombreuses occasions. (...)
On reconnaît généralement qu'il existe une lutte d'influence pour le pouvoir suprême entre les intérêts des propriétaires terriens, représentés par la noblesse et, dans une certaine mesure, par la Couronne,, les oligarchies urbaines qui régissent les villes et lesGuildes. C'est d'autant plus vrai que ces dernières ont été exclues des charges et des privilèges que les deux autres ont reçus. (...)
Comme il est de notoriété publique que seules les classes laborieuses sans propriétés et n'appartenant pas à desGuildesacquittent effectivement toutes les taxes, on comprend que la charge qui pèse sur les pauvres est incroyablement lourde. Les nobles ne payent pratiquement aucune taxe et les exemptions libèrent nombre de villes et deGuildesd'impôts spécifiques. C'est en grande partie pour cette raison que l'Empereur es forcé de créer de nouvelles taxes aussi fréquemment. (...)L'EMPEREUR ET SES CONSEILLERS : En théorie, l'Empereur Karl-Frantz 1er dispose d'un contrôle absolu sur tous les aspects de la société impériale. En pratique, son pouvoir est limité par toute une gamme de privilèges spéciaux accordés à différentes charges par les édits de ses prédécesseurs. En fait la couronne n'est maintenue en place que par la conscience nationale qu'il s'agit là d'une nécessité historique. En effet, chaque fois qu'il a manqué à L'Empire une figurine nationale autour de laquelle ...