Le nouvel Empire d'Heinrich 1er : Une sorte d'uchronie...
A la fin de l'Empire en flammes (campagne de l'Ennemi intérieur pour WFRP), Heinrich Ier succède à Karl Franz Ier en 2513 après une guerre civile entre les adorateurs d'Ulric et ceux de Sigmar. Ce n'est pas la version de l'histoire retenu par Games Workshop pour WFB et WFRP2. « Père ! Le sang qui coule dans mes veines a fait renaître les espoirs d'un peuple. Je serai digne de cette sève divine pour toi et ton Empire. Je jure de protéger ces terres que tu as conquises et d'aimer ce peuple ...Contient : guildes (16)(...) Chacun des paragraphes suivants détaille l'un des cinq points de cette politique. Le pouvoir croissant desguildes: Le principal objectif de l'empereur est de trouver les fonds nécessaires à la reconstruction de l'Empire. (...)
L'aristocratie, largement désargentée après avoir consacré ses richesses à cette guerre fratricide, ne tient pas à concéder le peu qui lui reste : ses privilèges. Seules les puissantesguildesont su tirer parti de la crise et ressortent enrichies de ces années de troubles. Lesguildesd'artisans ont été abondamment sollicitées jusque là par la noblesse et les autorités militaires pour participer à l'effort de guerre en érigeant de nouvelles fortifications ou en fabriquant de considérables volumes d'armes et de machines de guerre. Les plus importantes de cesguildesont ainsi pu se constituer de véritables trésors. Lesguildesde marchands ont également largement profité de la crise et de la rareté des biens les plus élémentaires (comme le blé) en imposant des marges commerciales particulièrement élevées. La plupart des travailleurs et artisans indépendants de l'Empire, touchés par la crise, ont rejoint lesguildespour y trouver la sécurité et la garantie d'un emploi, venant encore ainsi gonfler le volume des cotisations et le trésor de la haute bourgeoisie. L'empereur va donc naturellement négocier avec cette nouvelle élite qui contrôle maintenant l'intégralité de l'économie impériale. La contribution financière qu'Heinrich Ier souhaite solliciter de l'ensemble desguildesest colossale, mais indispensable. Même s'il est difficile de refuser quoi que ce soit à ce personnage devenu mythique, lesguildessont des interlocuteurs difficiles qui ne cèdent rien sans contrepartie. L'empereur va toutefois réussir à faire passer un nouvel impôt, baptisé « Contribution desGuildes», qui impose le capital, ainsi que les contrats et les marchés, de chaque guilde ou corporation de métier. Cet impôt va permettre de rassembler dès l'année 2514, la somme colossale de 300. (...)
La somme restant toutefois insuffisante, de très importants emprunts d'Etat vont être contractés auprès des plus importantesguildes. C'est ainsi près d'un million de couronnes d'or qui viennent remplir les caisses de l'Empire. Lesguildesdeviennent donc la principale source de financement de la reconstruction de l'Empire. Beaucoup d'entres elles, conscientes de détenir le monopole de la richesse, commencent à créer des établissements de crédits rattachés à leur propre structure. (...)
C'est toutefois, pour beaucoup, le seul moyen de parvenir à reconstruire une vie et un patrimoine que la guerre et la crise avaient détruits. En échange de leur considérable contribution, lesguildesvont toutefois détenir rapidement un pouvoir économique et politique considérable, sonnant ainsi le glas de la puissance des anciennes familles de la noblesse. (...)
Il s'agit du « Conseil du Peuple » qui, sous des apparences démocratiques, reste en fait aux mains des dignitaires desguildespuissantes de l'Empire. Cette assemblée, formée de représentants des différents corps de métiers, est chargée de communiquer à l'empereur les problèmes et besoins de la population. (...)
Même si cette assemblée n'a pas de réel pouvoir législatif, un décret de l'empereur lui donne une importance considérable : le Président du Conseil du peuple, élu par ses membres est également Grand Electeur. En échange de leur énorme contribution financière et de l'abandon de quelques privilèges, lesguildesvont également obtenir de l'empereur la rédaction d'un Code des Métiers établissant une nouvelle législation du travail relativement favorable aux possédants et à la bourgeoisie. De même, les dignitaires desguildesont désormais, par décret de l'empereur, la possibilité d'acheter un titre de noblesse au prix d'une véritable fortune allant rejoindre les caisses impériales. (...)
Elles sont bénies entre toutes par le dieu protecteur de l'Empire et rendront au centuple la sueur que l'on y déversera. » Lesguildesvont également largement participer à la reconquête des campagnes en reconstruisant des villages entiers, mais surtout en bâtissant un colossal réseau de canaux d'irrigation qui va se répandre sur toutes les terres cultivables à partir des vallées du Reik et du Talabec. (...)