Le Prix des Larmes
Contient : peste (9)(...) Maedhros tentait à l'époque de forger une union avec les humains pour attaquer Angband. C'est alors qu'une épidémie depestefrappa la ville humaine. Hiriel, sensible et commandée par son devoir de guérisseuse, s'apprêtait à leur porter secours quand Alkaril intervint durement. (...)
Alkaril et Hiriel étaient maintenant séparés à jamais, l'orgueilleux guerrier condamné à errer dans les cavernes de Mandos jusqu'à ce qu'il obtienne le pardon des Valar, la douce guérisseuse demeurant sur les Terres du Milieu et rendant les humains responsables de son désespoir... Minas Tirith : En cette période relativement calme du Troisième Age (tout du moins pour les opérations guerrières), la capitale du Gondor doit faire face à une autre fléau. La ville est gravement touchée par lapeste. Les morts se comptent par centaines, les campagnes sont elles aussi frappées, d'autant plus durement que leurs ressources médicales sont plus maigres. (...)
D'autres motivations peuvent même les encourager à se présenter spontanément: l'un de leurs proches est atteint de lapeste, un simple souci humanitaire, plus prosaïquement l‘appât du gain, ou même la peur d'avoir été contaminés et de bientôt développer la maladie (nul, à cette époque, ne connaît la période d'incubation réelle de lapeste...). Des recherches dans les archives de la grande bibliothèque de Minas Tirith, qui renferme certains manuscrits datant du Premier Age, ont permis à l'archiviste royal, après de nombreuses nuits blanches (la cohérence de ses explications s'en ressentira) de retrouver la trace d'une épidémie similaire. (...)
Pour peu qu'un personnage ait négligé de prendre toutes les précautions nécessaires pour se garantir du froid (comme dormir en armure, par exemple), il risque de développer une bronchite dont les symptômes ressemblent fort à la forme pulmonaire de lapestenoire, tout du moins pour des néophytes. Si le groupe compte un médecin dans ses rangs, il pourra rassurer tout le monde après un examen attentif. (...)
Elle ne tentera pas de s'échapper, résignée à son destin, espérant presque rejoindre les cavernes de Mandos... Le retour à Minas Tirith : Dans la ville décimée par lapeste, la situation a empiré, à la grande joie de Lantar. Celui-ci ne se fait aucun souci pour sa santé car il est immunisé contre lapestegrâce à une bague qui lui a été confiée par un sbire de Sauron. Mais il attend avec anxiété le retour de l'expédition de sauvetage, et tient «à portée de main» toute une bande d'agitateurs prêts à provoquer une émeute à son signal. (...)
Les rumeurs qu'il fait circuler depuis quelques jours prennent de plus en plus d'ampleur: ce sont les elfes qui ont provoqué lapestepour se débarrasser des humains et établir leurs royaumes sur les Terres du Milieu. Et il paraîtrait même qu'ils reviendraient ces jours-ci, en cachette, pour propager une nouvelle maladie... Les héros entrent sans encombre à Minas Tirith, mais sous les regards hostiles d'une foule étrangement silencieuse. Lapestea fait encore plus de ravages depuis le départ de l'expédition et l'état de la ville est indescriptible... Si Hiriel a été emmenée de force par les aventuriers, devant la souffrance qui s'étale sous ses yeux, devant les enfants amaigris qui gémissent dans les bras de leurs mères, elle fond en larmes et manque de tomber de cheval, écrasée par ces visions d'horreur. (...)Casus Belli N° 72 - novembre 1992. Autrefois : Au Premier Age, les Noldor quittèrent les terres de Valinor pour aller à la recherche des Silmarils, volés par Morgoth, le Noir Ennemi du Monde, celui dont le nom véritable n'est plus prononcé. Pour traverser les mers, les Noldor s'emparèrent de force des beaux navires d'Alqualondë en massacrant leurs frères elfes, les Teleri. De ce massacre fratricide vint la Malédiction de Mandos: «(...) la colère des Valar s'étend de l'est à l'ouest sur la ...