Duels et conséquences
sur Asmodée au format (510 Ko)
Contient : table (5)(...) Camille avança jusqu'à l'entrée, eut un sourire froid et lui claqua la porte au nez. Elle retourna à satable, se servit un autre verre et lut la missive. " Revenez donc dans dix ans, avez-vous dit, Encore en duel je vous vaincrai, Ma Dame, le temps a passé, ma haine ne s'est pas tarie, Et je n'ai pas oublié. (...)
Elle alluma une chandelle, fouilla dans sa commode et en tira un petit coffret de bois noir incrusté de nacre. Ensuite, elle s'assit à satable, versa du vin dans son verre et l'ouvrit. Elle en sortit une liasse de feuilles jaunies, soigneusement attachées par un ruban de satin jaune, ainsi qu'un petit médaillon doré, décoré d'une figure en porcelaine peinte représentant une femme à la chevelure blonde, aux formes généreuses, au visage souriant. (...)
" Comprenant que son amie n'était pas d'humeur à parler, le vieil homme s'exécuta en silence. Camille laissa quelques piécettes sur le comptoir et emporta sa pitance à unetable. Xavier fronça les sourcils et se rendit aux cuisines. Sa femme, aussi maigre et sèche qu'il était gros, leva un sourcil interrogateur en sa direction. (...)
Elle se redressa en grimaçant, avala la boisson d'un seul trait et s'assit précautionneusement. Gabriel d'Echiny était assis à unetable, sur laquelle avaient été disposées quelques victuailles et l'observait, l'air impassible. " J'ai deux questions et une remarque " commença-t-il sans ambages. (...)
On ne renonce pas si facilement à une vengeance que l'on prépare depuis des années... Il ne m'écoutera pas. " Exaspéré, celui-ci frappa du poing sur latable. " Comment réagiriez-vous, à la place de James ? " finit-il par demander. " Je crois que j'exigerais des preuves... - Vous les avez ! (...)Le cliquetis des armes résonnait dans la vaste pièce aux fenêtres hautes, décorée de lambris, qui servait de salle d'entraînement pour les apprentis spadassins de l'école La pointe au coeur . Il y avait là une douzaine d'élèves, âgés de quinze ans tout au plus, qui, vêtus de chemises colorées et de plastrons de cuirs, s'exerçaient à l'art du fleuret, sous le regard impitoyable de leur maître d'armes. Un cri de rage retentit soudain, suivi de près par le bruit d'une chute. Les assauts cessèrent ...