L'araignée de glace
sur Asmodée au format (159 Ko)
Medico, 1666. La tisseuse à la fourrure de velours bleu nuit avait élu domicile près de la grande fenêtre de la chambre. Immobile au milieu d'un piège semblable à un flocon de neige, elle guettait, patiente, les proies imprudentes qui finiraient immanquablement par se prendre dans ses rets. Le reflet d'un rayon de soleil joua quelques instants sur le pelage de la créature, la parant de l'éclat d'un saphir. Un papillon aux ailes multicolores se posa délicatement sur la toile, tenta de repartir ...Contient : pris (3)(...) Giaccomo désigna un fauteuil à son hôte impromptu, leur servit à tous deux un verre de vin et s'installa face à lui. « J'aimerais savoir, » commença tranquillement Flavio, après avoirprisle temps d'apprécier le breuvage à la robe pourpre et épaisse avec un oeil de connaisseur, « quelle est votre opinion au sujet des préceptes de l'Eglise - en Vodacce. (...)
« Je suis à la recherche de l'une de ces femmes. Avant de quitter Medico, elle s'appelait Sandra de Brunelli. Mais je ne sais quel nom elle apris, depuis son départ. - Votre soeur ? - Ma promise. Ou mon épouse, comme vous voudrez. - Oh... Je suis honoré que vous preniez la peine de vous adresser à moi, néanmoins, je ne vois pas comment je puis vous aider. (...)
» Il la regardait sans rien dire, visiblement peu convaincu par ses explications. « Croyez bien que si nous nous étions mariés, la comtessa n'en serait pas restée là. Vous auriezprisma soeur comme vedova et Léa était assez crédule - et ma mère assez perverse - pour que cela se termine de manière atroce. (...)