Les voyages du Conscience Tranquille : De Fornice à
Maitz (1105)sur Loukoum On Line
Fornice (1105) : Dans l'après-midi, les huit nouveaux passagers (quatre en cryo et quatre en cabine) se présentent à bord, où ils sont pris en charge par Gam et Al, qui s'efforcent tant bien que mal de ne pas leur montrer à quel point ils sont fatigués. Les quatre nouveaux passagers 'vivants' sont : Calvin Garnier : un astéroïdien grand et costaud de bientôt 45 ans, aux cheveux chatains clairs grisonnants attachés en une queue de cheval, au visage bronzé et fortement buriné, mais arborant ...Contient : mal (8)Les voyages du Conscience Tranquille : De Fornice à Maitz (1105) Fornice (1105) : Dans l'après-midi, les huit nouveaux passagers (quatre en cryo et quatre en cabine) se présentent à bord, où ils sont pris en charge par Gam et Al, qui s'efforcent tant bien quemalde ne pas leur montrer à quel point ils sont fatigués. Les quatre nouveaux passagers 'vivants' sont : Calvin Garnier : un astéroïdien grand et costaud de bientôt 45 ans, aux cheveux chatains clairs grisonnants attachés en une queue de cheval, au visage bronzé et fortement buriné, mais arborant un grand sourire (il est d'ailleurs plutôt bel homme). (...)
' s'exclame t-il en brandissant un mouton de poussière dont Al ne peut nier l'existence, mais qui était peut-être bien unique dans la cabine), du lit qui estmalfait, du choix d'hologrammes disponibles pour décorer les murs de la cabine, et, une fois venue l'heure du repas, du fait qu'il a faim depuis un bon moment déjà, de la lenteur du service, de ce que le plat chaud est trop froid et le dessert trop chaud ; quant au café, il le trouve tout simplement imbuvable. (...)
(réponse que, au passage, Hans connait fort bien ; il est certain que le point est carrément technique et qu'il faut pasmald'expérience pour savoir ça, mais il n'est pas non plus le premier venu) Bref, le casse-pieds de service semble présenter, outre des symptômes parkinsoniens, quelques autres signes de sénilité, comme des pertes de mémoire. (...)
Hans propose de dérégler subtilement le générateur de gravité de sa cabine pour y provoquer de petites variations de pesanteur, espérant lui donner lemalde l'espace. Il pense que sa victime n'osera jamais avouer qu'elle a lemalde l'espace, en tant qu'ancien du SIEI, et préfèrera rester terré à vomir dans sa cabine. C'est assez facilement réalisable. (...)
Et avec ce vieux sénile, je crois qu'on a tiré le gros lot !' Nicole Baron par contre semble avoir plus demalà le supporter, et au bout de trois jours, elle s'exclame à l'issue d'un repas où l'encombrant passager s'est montré aussi odieux qu'à l'ordinaire, à la grande surprise de Al et alors que Belanshiir vient de quitter la table sur un nouvel éclat concernant la qualité du café, et se retire dans sa cabine pour y faire sa sieste post-prandiale habituelle : 'Putain, s'il se calme pas le vieux, je vais lui péter la gueule ! (...)
Hans, qui trouve que le comportement de Belanshiir est une triste fin pour un ancien du SIEI, suggère à Gam d'assaisonner le repas du passager pénible avec un médicament qui lui donnerait la courante et le clouerait dans sa cabine à faire l'aller-retour entre son lit et les sanitaires : 'A cet âge là, les vieux, ça digèremal... Et pour peu que le produit ne laisse pas de traces, ce sera juste une bonne gastro-entérite à mettre sur le compte de son intestin fatigué. (...)
Il faut trois tentatives de la part de Belanshiir pour lui faire comprendre à travers la porte que non, il ne veut rien, et que s'il veut manger sa nourriture de merde, il le sonnera... On dirait qu'il a dumalà râler aussi fort (en volume) qu'il le voudrait. Le repas, tant celui de l'équipage que celui des passagers, se déroule relativement paisiblement. (...)