Les évolutions de l'armée française sous la IIIème
Républiquesur Loukoum On Line
Le décret du 15 novembre 1865 est la première étape d'une réorganisation de l'armée de la République, avec le renouvellement et la réorganisation du parc d'artillerie. (1) La guerre de 1866, contre l'envahisseur prussien a facilité l'acceptation par l'opinion publique de la nécessité d'une réorganisation de l'armée, avec retour à l'incorporation de la classe entière. La loi Niel (du nom de son auteur, le maréchal Niel) du 1er février 1868 (2) prévoit : l'incorporation de la classe entière, ...Contient : époque (4)(...) Le fusil Chassepot 1866, à chargement par la culasse, de calibre 11 mm, tirant jusqu'à 1650 m, est le meilleur de tous les fusils en service dans les armées de l'époque, supérieur au fusil à aiguille Dreyse qui équipe les Prussiens depuis 1848. Il est toutefois moins bon que des armes américaines à répétition comme la carabine Spencer ou le Henry, tous deux de 1862 ; l'armée française a donc acheté aux Etats-Unis des Winchester et des Remington juste avant la guerre de 1866. (...)
Une fois la production en grande série du canon de 77 Mle 96 lancée par la Prusse, il deviendra presque impossible à ce pays de faire machine arrière en envoyant au rebut ses canons neufs ; mais le 75 C2 ne sera montré que de loin et rapidement, lors de la revue du 14 juillet 1899, où les similitudes de forme continueront à laisser croire qu'il s'agit du 75 B, et il faudra voir les performances de l'arme en action pour que les autres pays réalisent qu'il s'agit d'une arme différente, et bien plus performante. 21 : à l'époque, on appelle artillerie de campagne les pièces de calibre inférieur à 90 ou 100 mm environ, artillerie lourde celles de calibre supérieur à 100 mm. (...)
26 : ce seront les Bavarois qui, les premiers, se mettront à pratiquer la chasse par équipe de deux (ou plus) petits aéronefs, rapides et maniables, chacun protégeant son ou ses coéquipier(s). 27 : historiquement, il y en avait huit à cetteépoque, à Belfort, Lille, Marseille, Paris, Perpignan, Toul, Verdun et Vincennes. 28 : historiquement, le RMI du 29 juillet 1884 (sous l'impulsion entre autres du général Cardot pour qui toute tactique qui n'est pas orientée énergiquement et impitoyablement vers le corps à corps est une tactique à rebours) constitua un retour en arrière et sera suivi d'autres règlements tout aussi aberrants pour les champs de bataille de l'époque, qui n'ont plus grand'chose à voir avec les théâtres de la glorieuse épopée napoléonienne. Mais ici, un minimum de bon sens prévaudra et empêchera la rédaction de ces documents criminels, d'autant plus que l'opinion publique, n'étant pas assoiffée de Revanche, sera nettement moins encline à fustiger la lâcheté du règlement de 1875. (...)