Indépendant exiléen #1
sur Ballon-Taxi au format (2.7 Mo)
Contient : machine (4)(...) D'aucun penseraient que la disparition de ce brillant cerveau pourrait bien être l'oeuvre de quelque nation ou groupuscule avide du génie de notre homme... Récemment, il exposait le projet d'une nouvellemachine, faisant appel aux propriétés d'inversement des forces piezoélastique d'un nouvel alliage de son invention... pourtant les circonstances de son hypothétique enlèvement... ressemblent beaucoup à celles qui ont lieu ce dernier mois... un lieu dégagé... une étrange odeur à la fois âcre et musquée... les quelques témoins incapable de parler suite à un traumatisme causé par... quelque chose. (...)
Il emprunte un escalier, à droite, un autre, à gauche. Là, il découvre l'ascenseur et y pénètre. Lamachines'élève à grande vitesse et disparaît de notre vue. Nous empruntons un second ascenseur et retrouvons Hegerd très facilement. (...)
Les démonstrations pratiques confi rment parfaitement cette fl atteuse première impression : le souffl eur autonome répond parfaitement aux commandes, avec une grâce qui ferait oublier que l'on a affaire à unemachine. Les deux projecteurs de vapeur font montre d'une grande précision et d'une redoutable effi cacité même dans les endroits les plus diffi ciles, tout en développant une puissance bien suffi sante pour un usage individuel. (...)
N'est-ce pas là tout l'esprit de notre belle Cité ? Que chaque individu soit comme le plus petit rouage d'unemachine, à sa place, pour son bien et celui de tous. » Pour en savoir plus sur la Baltekienne, lisez le livre d'Isidore Baltek ou, mieux, faites comme les reporters de l'Indépendant Exiléen, essayez la drogue vous-mêmes. (...)Un mot de notre directeur : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ici notre cinquième compilation annuelle. Bien entendu, le choix fut diffi cile, parfois déchirant : notre Indépendant vit au rythme du souffl e d'Exil, et c'est avec la même fi erté quotidienne que je me saisis du premier exemplaire sorti des rotatives. Il n'y a pas, à mon sens, de « petites histoires » ou de « nouvelles insignifi antes ». Notre cité vit, respire et frisonne et notre journal s'en veut ...