L'Ours dans l'Atrium
sur La Cour d'Obéron au format (33 Ko)
« Les légions débouchaient des forêts de Bohême où elles s'étaient taillé une voie à la hache, en massacrant pour l'ordinaire des ours et des bisons. Ce n'était déjà plus cette fameuse armée des paysans du Latium, lourde, ordonnée, mais des centuries hétéroclites qui avançaient derrière les joueurs de cors aux torses à demi vêtus de peaux de fauves, des cavaliers marocains, des arbalétriers gaulois, des Bretons, des Ibères prêts à choisir parmi leurs prisonniers ceux qu'ils enverraient creuser ...Contient : voie (3)L'Ours dans l'Atrium « Les légions débouchaient des forêts de Bohême où elles s'étaient taillé unevoieà la hache, en massacrant pour l'ordinaire des ours et des bisons. Ce n'était déjà plus cette fameuse armée des paysans du Latium, lourde, ordonnée, mais des centuries hétéroclites qui avançaient derrière les joueurs de cors aux torses à demi vêtus de peaux de fauves, des cavaliers marocains, des arbalétriers gaulois, des Bretons, des Ibères prêts à choisir parmi leurs prisonniers ceux qu'ils enverraient creuser leurs mines d'argent des Asturies, des Grecs, des Arabes, des Syriens mauvais comme des hyènes, des Gètes aux tignasses couleur de paille et pleines de poux, des Thraces en jupes de chanvre. (...)
La villa Luciana est la perle du 'fundus' (domaine agricole) de Flavius Lucius Senior, citoyen romain de classe sénatoriale et vicaire du siège épiscopal de Viridonum (Verdun) - à l'époque, un vicaire est un haut fonctionnaire romain. La villa Luciana se trouve sur lavoieromaine qui mène de Viridonum (Belgique Première) à Durocortorum (Reims) en Belgique Seconde. Elle a pour voisins un camp retranché occupé par des fédérés Alamans, le Castrum Alamanicum, et la villa Rema, un autre domaine agricole contrôlée par un des chefs alamans, Ulfila. (...)
4) Le départ des Légions : De retour à la Villa Luciana, une fois leur rapport fait, les PJ aperçoivent un nuage de poussière sur laVoieromaine, en direction de Virodonum. Apparaissent une quinzaine de cavaliers germains (qui montent à cru, portent des cuirasses de cuir avec anneaux, des casques avec nasal et couvre-nuque, trois ou quatre javelines, des épieux et des coutelas), une centurie de légionnaires et une vingtaine de mercenaires ( des Francs : torse-nu ou tuniques grossières, cheveu blond et ras, de rares boucliers, mais des framées, des haches, des épées longues, des scramasax. (...)