Shinobi no mono 1 & 2
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Contient : nobunaga (7)(...) Manipulé, il se retrouve à coucher avec la femme de ce dernier avant d'en provoquer la mort lors de sa fuite et de se voir contraint en échange de son pardon de tuer le seigneur de guerre OdaNobunagaet de voler pour financer son village. Mais une famille rivale, les Fujibayashi, poursuit le même objectif et n'hésite pas à s'en prendre à lui pour l'atteindre en premier. (...)
Alors qu'il comprend progressivement qu'il a été manipulé par son maître et que ce dernier est à l'origine de la mort de son père et sa propre femme, il décide de quitter son clan et de refaire sa vie avant de se voir contraint une nouvelle fois de tuerNobunaga. Sa tentative échoue de peu, mais elle a pour conséquence de provoquer la vengeance deNobunagaqui envahit la province d'Iga à la tête d'une armée, détruisant à la fois les familles Momochi et Fujibayashi. Zoku Shinobi no mono : Le massacre des familles de ninja du clan Iga a été si sanglant qu'à part Goemon et Maki, la mère de son fils, rares sont ceux à s'en être sorti en vie. (...)
Alors qu'un drame se passe en leur demeure, ils décident de refaire leur vie auprès des hommes de Saiga, un groupe de rebelles réputés pour leur talent à l'arquebuse. MaisNobunagaveut leur destruction au moins aussi ardemment qu'il voulait celle du clan Iga. Le jeune homme décide alors de venger les siens en l'assassinant pour de bon et de son plein gré cette fois. (...)
Mais, sous les conseils d'Hattori Hanzo (un ancien ninja Iga s'étant mis au service de Tokugawa Ieyasu), il décide de cultiver la haine entre le seigneur et un de ses vassaux les plus puissants, Akechi Mitsuhide, pour que celui-ci le fasse à sa place. Le résultat escompté ne se fait pas attendre, mais un autre vassal deNobunagas'empare alors du pouvoir et s'en prend lui aussi aux hommes de Saiga, ne laissant d'autre choix à Goemon que de chercher l'aide puis de se venger d'un autre massacre... Toujours aussi facilement manipulable, il tente enfin de s'infiltrer dans le château de ce dernier dont Ieyasu lui a fournit les plans, mais finit par tomber dans un piège et par être amené jusqu'au lieu de son exécution où il doit être ébouillanté... Pour un rôliste... : Toujours indépendamment de leurs qualités et défauts cinématographiques pour lesquels je vous conseille de consulter les nombreux sites prévus à cet effet, voici les éléments les concernant qui peuvent être sympathique pour un rôliste : - Ce sont des films de ninjas : on y voit donc à l'oeuvre de nombreuses techniques réputées de ninjustu et tout un arsenal allant des incontournables projectiles variés (shuriken, caltrops, ...) aux plus sympathiques sabres utilisés pour grimper à un mur, équipement pour « marcher sur l'eau », nekode, etc... Tout n'est pas toujours idéalement filmé, mais on le tout reste très diversifié et est utilisé d'une façon crédible clairement directement réutilisable en partie. (...)
Le mythe du guerrier de l'ombre continue à prendre des coups, mais c'est rudement inspirant pour donner un peu plus de profondeur à ces pnj (et raison de plus s'il s'agit de pj). - Les films mettent en scène de nombreux personnages historiques incontournables (Nobunaga, Mitsuhide, Hideyoshi...), certes, mais aussi de nombreux autres moins connus et pourtant indissociables de l'époque lorsqu'on prend une perspective « ninja » justement : Ishikawa Goemon, Hattori Hanzo, Momochi Sandayu, .... (...)
Ce n'est clairement pas toujours l'option que j'aurais retenue, mais cela donne pas mal d'idées sur comment les insérer dans une campagne et comment permettre aux personnages d'y prendre part : inauguration d'Azuchi, massacre des Iga, l'incident d'Honnô-ji, la fuite de Sakai et la traversée d'Iga par Ieyasu, etc... - Tout la partie sur la haine attisée entre Mitsuhide etNobunagaest un modèle de comment faire intervenir des ninjas « sociaux », en basant tout sur de la désinformation et cela promet de superbes scénarios qui changent des clichés habituels. (...)Shinobi no mono (1962) et Zoku shinobi no mono (1963) sont deux films de Yamamoto Satsuo sur le thème des ninjas. J'avoue ne pas trop m'y connaître dans ce type spécifique de jidai-geki, mais ces deux films ont l'avantage ne pas encore trop céder aux sirènes du cinéma d'exploitation (comprendre, pas de tortues ni de Mickael Dudikoff), d'avoir un cadre historique cadrant parfaitement avec la période de Tenga, et d'une certaine façon de rester « compatibles » avec les autres films d'époque plus classiques ...