Les aventures de Mlle La Maupin : Vie d'une véritable
aventurièresur Bastion rôliste
Il est difficile de faire partir à l'aventure un personnage féminin dans un contexte qui, historiquement, ne tolère pas les femmes aventureuses. Il semble qu'il faille sacrifier soit le réalisme historique, soit la jouabilité (perso opprimé). Grâce à cette traduction, vous allez pouvoir vous inspirer d'une histoire vraie pour insérer vos héroïnes dans l'Histoire. Préface : La Maupin, escrimeuse française du XVIIème siècle, aventurière et célébrité de l'opéra, semble un personnage sorti d'un ...Contient : roi (14)(...) Le comte, en tant que Grand Ecuyer de France(GrandSquire) était responsable de l'éducation des pages duRoiSoleil et du dressage de ses chevaux. M. d'Aubigny avait la réputation d'être un grand buveur et un joueur impénitent, fréquentant les salles d'armes le jour, et la compagnie des femmes la nuit. (...)
Tous deux eurent bien des amants tout au long des années, mais leur relation fut toujours spéciale. Quand il eut récupéré, Luynes reçut l'ordre duroide rejoindre son régiment. Ils se séparèrent, et il revint à Paris, et de là en Allemagne. Leurs adieux furent déchirants ; ils se jurèrent amour éternel et fidélité, et convinrent de se revoir quand ils le pourraient, à Paris ou en Allemagne. (...)
Elle lui expliqua ses problèmes et il accepta d'examiner l'affaire. Il tint promesse et soumit une requête auroi. Trois jours plus tard, leroi, dont on dit qu'il avait été secrètement amusé par l'impudence et l'audace de La Maupin, annula la sentence de mort du Parlement d'Aix. Enfin, elle était libre de revenir à Paris. (...)
A l'époque, le Théâtre du Palais Royal était dirigé par le gendre de Lully, Jean Nicolas Francin, Maître d'Hôtel de la Maison duRoi. Francin avait pris la direction en 1688 après la mort de Lully. Thévénard était arrivé à Paris avant La Maupin et, ainsi qu'il l'avait rêvé, avait été engagé par l'Académie Royale de Musique (l'Opéra de Paris) dès son premier jour dans la capitale, faisant de lui un ami encore plus influent. (...)
La Maupin les défit tous les trois à la fois, bien que je ne puis dire si elle les tua ou se contenta de les désarmer et les blesser. Quoi qu'il en soit, elle revint au bal seule et victorieuse, pour se retrouver face auroi. Louis demanda : « Etes-vous la Jade la Maupin ? J'ai entendu parler de vos oeuvres ! Dois-je vous rappeler mon décret contre les duels à Paris ? (...)
Le lendemain, elle attendit des nouvelles de son sort, mais au lieu d'être arrêtée, elle reçut la nouvelle selon laquelle leroi, qui aurait été encore une fois amusé par son panache, conjecturait que sa loi ne s'appliquait qu'aux hommes, et qu'elle était libre de se battre en duel à volonté. L'hésitation duroilui donna le temps de fuir à Bruxelles, jusqu'à ce que la crise soit passée. A Bruxelles, elle devint, pour un temps, la maîtresse de Maximilien Emmanuel(Elector), l'Electeur de Bavière (un des princes allemands du Saint Empire, et gouverneur des Pays-Bas Espagnols). (...)
^ Grand Ecuyer : Le comte d'Armagnac était Grand Ecuyer, un des quatre Grands Officiers de France, nommé par leroi, et appelé par lui « cousin ». (...) Il était en charge de la Grande Ecurie et ceux qui y travaillaient, aussi bien que les hérauts, porteurs d'armes et autres officiers de cérémonies. (...)
Ses titres comprenaient comte d'Armagnac, comte de Charny, comte de Brionne, et vicomte de Marsan. Il était chevalier de l'Ordre duRoi, aussi bien que Grand Ecuyer. Ses charges incluent sénéchal de Bourgogne et gouverneur d'Anjou. Sa femme était Catherine de Neufville, et il eut 14 enfants, dont Henri, comte de Brionne ; le prince Camille ; Louis, bailli de Lorraine ; et le prince Charles, qui succéda à son père comme comte d'Armagnac et Grand Ecuyer. (...)
Son affaire la plus célèbre fut « l'affaire des poisons », un scandale de sorcellerie et d'empoisonnement qui remonta jusqu'à la maîtresse duroi. Voir Nicolas Gabriel de La Reynie pour plus de détails. ^ Travestissement : Les diverses sources ne s'accordent pas sur le fait qu'elle se fut travestie pour cacher son genre. (...)
Bien qu'elle ait été parfois prise pour un homme à cause de ses habits et de ses manières, elle aurait eu peu de désirs de vraiment cacher son identité. Leroila connaissait comme « la Jade La Maupin » au bal, et c'était le fait qu'elle était une femme qui rendaient ses séductions de la femme au bal et de la novice à Marseille si inacceptable Si elle passait vraiment pour un homme, il y aurait eu bien moins à objecter, et donc bien moins de raisons pour les évènements en général. (...)
Le Cerf faisait bien sûr référence à ses rôles de guerrière et de déesse, mais Clayton aurait pu croire que les rôles de guerriers étaient masculins. ^ Louis XIV : Le Web a de nombreuses pages sur leroi-soleil. Je recommande d'utiliser un moteur de recherche, ou de simplement se rendre sur la page du Château de Versailles. ^ Monsieur : Le frère le plus proche duroiest appelé « Monsieur » par la coutume. De même, sa femme était Madame, sa fille aînée était Mademoiselle. (...)