[théorie théoricienne] Conflits et Emma Frost…
sur Tartofrez
Comme cela fait pas mal de temps, que j'ai pas mis de super héroïne sur ce blog, voici un message de plus à la suite de celui « qui ne sert à rien ». A priori autour de la notion de conflit en temps qu'élément narratif (et surtout ludique, mais encore une fois, je ne garantis pas le passage de l'un à l'autre). C'est comme presque toujours quelque chose de très ancien (on le relit à l'Agon grec, auquel pour la petite histoire Roger Caillois faisait aussi référence pour parler de l'aspect compétitif ...Contient : enjeux (5)(...) Concrètement, il s'agit une opposition entre le ou un des protagonistes de la scène et quelque chose. Mais qui amène une tension donc, desenjeux, une possibilité d'échouer, bref une évolution possible de l'histoire dans un sens ou dans l'autre. (...)
Par contre si on fait comprendre aux PJ qu'il s'agit d'un conflit réel, tout aussi réel que le risque et lesenjeux, c'est déjà beaucoup moins ennuyeux. Si en plus, le troll réussi à les repousser, puis à couper une partie du pont alors qu'ils sont encore dessus et que les joueurs pensent qu'ils ont mal géré le coup, non seulement la partie est relancée, mais elle gagne un bon pic d'adrénaline, les joueurs ne s'ennuient plus, sont impliqués et n'ont plus l'impression que la partie est sur des rails. (...)
On peut naturellement forcer ces conflits avec les circonstances de l'action, mais on perd généralement en impact. Lesenjeuxsont généralement plus efficaces lorsqu'ils sont portés par les personnages (cf les arcs de personnages). (...)
Pourtant tous veulent être secourus et ne pas se faire dévorer par ces bêtes dont ils ne savent rien. Augmenter lesenjeux. Certaines situations sont des équilibres instables, et en augmentant lesenjeux, ont perturbe cette paix fragile et les tensions réapparaissent. Si on reprend nos naufragés et qu'ils décident de s'installer sur la plage, que se passe-t-il si trois jours après cinq d'entre eux sont dévorés par un ours polaire ? (...)