JDR : Les rapports entre joueur et personnage. L'idée
d'un simulacresur Petit Peuple
Contient : archétypes (4)(...) Ce personnage sera la caricature de Michèle puisqu'elle aura grossit un trait, soit le rouge, soit le bleu de sa personnalité. On retrouve cette réalité dans les jeux de rôle. Ces caricatures sont appelées «archétypes». Il peut s'agir soit de personnage de film que nous connaissons et qui, en quelque sorte, font partie de nos expériences (ou de nos couleurs. (...)
Nous nous en sommes inspirés pour notre style vestimentaire, notre façon de parler, etc.) ; soit de caricatures sociales. Lorsqu'on joue de telsarchétypes, on tombe vite dans la simplification et dans la réduction. De nombreux amis nous ont, plusieurs fois, dit que l'idée de « race » (nain, elfe) était dépaysante et nous apprenait des choses. (...)
Nous n'apprenons rien à jouer un nain, nous nous caricaturons. Les joueurs les plus expérimentés ont souvent tendance, au contraire, « à casser lesarchétypes». Vu de cette manière, avec ses races et sesarchétypes, le jeu de rôle ne peut être qu'une activité mue par le repli sur soi. C'est là que nos ennemis ont trouvé jadis nos faiblesses. (...)La Fiction et la Réalité, deux distinctions bien commodes qui permettent de faire la différence entre ce qui existe et ce qui n'existe pas. Au début de nombreux jeux de rôles, on retrouve souvent cet avertissement : « Prenez garde à ne pas confondre Réalité et Fiction. » Je m'appelle Romaric Briand, ou « Sens », sur les forums de jeu de rôle. Dans « Sens Renaissance », mon jeu de rôle, je ne mets pas en garde mon lecteur. Ce n'est pas un oubli, c'est un choix de ma part. Comment expliquer ce choix ...