Les Sombres Années du Jeu de Rôles : Chapitre premier
sur Petit Peuple
Contient : années (6)Les SombresAnnéesdu Jeu de Rôles : Chapitre premier Le 14 février 94, Sébastien, un lycéen, s'est tiré une balle dans la tête au lycée d'Amiens. (...)
Marlgré la publication de William Dear du livre The Dungeon Master: The Disappearance of James Dallas Egbert III (Le Maître de Donjon: La disparition de James Dallas Egbert III), où le detective parle de sa vision de l'affaire dans les détails, cinqannéesaprès celle-ci, pour évité au petit frère de James, Doug, encore à l'école durant cette intervalle, d'être taquinés par ses camarades, le mal était déjà fais : les médias l'emportent et continuent leurs avertissements à l'encontre des jeux de rôles. (...)
Car, au final, dès notre plus tendre enfance, nous nous amusions bien durant nos parties de "Loups" ou "des Gendarmes et du Voleur", purement plongé dans cet univers. Alors, finalement, tout va mieux ? Lesannéesnoires du jeu de rôle furent une période difficile pour certaines personnes classées comme sectaires parce qu'elles faisaient des parties avec leurs amis. (...)
Beaucoup de gens l'ont vécu, mais elles sont peu nombreuses à vouloir en parler, car ce fut dans la douleur qu'ils durent supporter ce long moment, et quand on lit aujourd'hui les journaux qui critiquaient leur passion il y a quelquesannéesà peine, on ne peut s'empêcher de verser une larme de tristesse en constatant que c'est tout cela qui provoqua cette lourde blessure pour le monde du rôliste. (...)
Cette fois-ci, les personnes autrefois nous à l'idée de voir leur enfant faire une partie de DONJONS&DRAGONS mesurent à une meilleure échelle l'influence que ces jeux ont sur l'esprit des jeunes. Le jeu de rôle à ses extrêmes, et les limites de cet extrême furent posés trop loin dans lesannées90, ce qui provoqua lesannéesnoires du JdR. La vision du monde du fantastique que proposait le jeu de rôle était trop subjective, trop influencé par les sentiments des personnes qui vécurent la perte d'un proche. Maintenant, les frontières sont plus objectives, plus réfléchies qu'à l'époque : « Ces jeux ont un tel succès, car ils répondent à deux besoins importants des adolescents (mis à part l'aspect simplement ludique): leur besoin d'imaginaire et celui de reconnaissance. (...)Le 14 février 94, Sébastien, un lycéen, s'est tiré une balle dans la tête au lycée d'Amiens. Il jouait au jeu de rôles depuis plus d'un an. Le personnage qu'il incarnait était très violent : c'était un exterminateur, quelqu'un qui tue des gens souvent et facilement. Des émissions montrent des dessins que Sébastien a faits lorsqu'il jouait. Ceux-ci sont teintés d'une atmosphère violente et ésotérique : personnages nus et ensanglantés, d'autres poignardés, ou encore un pentagramme avec une femme nue ...