Solomon Kane : les règles
sur Solomon Kane au format (1.2 Mo)
Contient : morts (9)(...) Afin de restituer cet aspect caractéristique du récit d'aventure howardien, le meneur de jeu pourra réduire au maximum les tempsmorts, en évitant par exemple de donner à ses joueurs de trop longues périodes pour planifier les actions de leurs personnages, discuter de la stratégie à adopter ou dresser des listes minutieuses d'équipement. (...)
Si, dans un récit d'aventure, les héros perdent assez souvent connaissance avant d'être laissés pourmortspar leurs ennemis ou sauvés par la Providence, leurs adversaires de premier plan ne sont presque jamais sauvés après avoir été mis hors de combat - peut-être parce que la Providence ne saurait intervenir en leur faveur... ou peut-être parce qu'il serait alors à la merci des héros, lesquels ne prendraient sûrement pas le risque de les abandonner en les laissant pourmorts(et ceci sera sans doute encore plus vrai dans le cas des héros de jeu de rôle, qui mettent souvent un point d'honneur à achever un ennemi tombé « juste pour être sûr »). Il semble du reste assez difficile de faire accepter à un joueur l'idée que son personnage n'a pas « vraiment » tué l'ennemi qu'il a pourtant tenu à décapiter ou qu'un « événement fortuit » vient dévier son geste à l'ultime seconde... tout en lui ôtant toute chance de recommencer. (...)
Dans la fiction comme dans le jeu, héros et ennemis ne sont pas, sur ce point, logés à la même enseigne - et il est important que cette différence soit reflétée en termes de jeu. Si leur Destin permet aux héros d'être « laissés pourmorts» ou « sauvés par miracle », celui des Ennemis Majeurs leur donne accès à un atout dramatique qui leur est strictement réservé et qui reflète en termes de jeu différents clichés typiques des récits d'aventure : un vrai méchant ne s'avoue jamais vaincu et, s'il n'a plus aucune échappatoire, préfèrera mourir dans un ultime défi au Destin plutôt que de tomber à la merci de ses adversaires, les héros. (...)
Gentilhomme, combattant et navigateur au service de l'Angleterre, Grenville connut une fin tragique en 1591, évoquée par Howard dans le poème Solomon Kane's Homecoming : « Sir Richard Grenville était assis là-bas ; dans la fumée et les flammes il quitta ce monde, Nous étions à un contre cinquante-trois, pourtant nous leurs rendions coup pour coup. De l'aube écarlate jusqu'à l'aube écarlate, nous avons tenu tête aux Espagnols. Lesmortsjonchaient nos ponts, nos mâts avaient été emportés par les boulets. Nous les avons repoussé de nos lames brisées, écarlates furent bientôt les vagues ; La mort grondait dans la fumée des canons lorsque Richard Grenville trépassa. (...)
Au combat, ces êtres peuvent également tenter de saisir un adversaire (voir p 15) dans le but, par exemple d'emporter une victime sous l'eau dans le but de la noyer. Les Goules : Les goules sont desmorts-vivants qui hantent les nécropoles en ruine des déserts d'Afrique et du Moyen Orient. Nécrophages, elles se nourrissent ordinairement de cadavres mais apprécient particulièrement la chair humaine fraîche. (...)
Ces créatures peuvent également tenter d'immobiliser leurs adversaires comme un lutteur, afin de le dévorer vivant... En tant quemorts-vivants, ces créatures sont insensibles à toute émotion (autre que leur faim immonde), ainsi qu'aux effets des blessures. (...)
Howard dans le superbe poème Solomon Kane's Homecoming : « Sir Richard Grenville était assis là-bas ; dans la fumée et les flammes il quitta ce monde, Nous étions à un contre cinquante-trois, pourtant nous leurs rendions coup pour coup. De l'aube écarlate jusqu'à l'aube écarlate, nous avons tenu tête aux Espagnols. Lesmortsjonchaient nos ponts, nos mâts avaient été emportés par les boulets. Nous les avons repoussé de nos lames brisées, écarlates furent bientôt les vagues ; La mort grondait dans la fumée des canons lorsque Richard Grenville trépassa. (...)
Après les avoir battus et repoussés, nous avons constaté que nous n'avions presque plus de poudre ; la moitié de nos hommes étaientmortset le bateau était sur le point de se dégager des récifs pour s'enfoncer sous nos pieds et couler dans l'océan. (...)Comme son titre l'indique, ce jeu de rôle s'inspire directement des aventures de Solomon Kane, un des héros les plus sombres de Robert E. Howard. Les aventures de Solomon Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'époque de la Chasse aux Sorcières, de la Peste Noire et de l'Invincible Armada. Kane est un Puritain anglais, un homme sombre et solitaire ayant voué son existence à combattre le Mal et à venger les crimes impunis ; guidé par la main du destin, Kane parcourt le vaste monde ...