Aventurières, Amazones et Femmes d'Epée
sur Jeux d'Ombres
Contient : fondateur (3)(...) En d'autres termes, une héroïne doit obligatoirement avoir suivi un parcours atypique, marqué par un événementfondateursuffisamment extraordinaire pour expliquer qu'elle ait pu s'affranchir du carcan des traditions et devenir une amazone comme Agnès la Noire ou Sonya la Rouge, capable de se défendre sans l'aide d'un homme et, par-dessus tout, seule maîtresse de sa destinée. Bien sûr, cet événementfondateurne suffit pas, à lui seul, à tout expliquer ; pour qu'il ait pu être le catalyseur de l'émancipation de notre héroïne, il faut que cette dernière possède un tempérament de feu et un caractère d'acier. (...)
ou peut-être après, une jeune veuve pouvant plus facilement échapper au poids des conventions - toujours, cela dit, à la suite de circonstances exceptionnelles. Dans les deux cas, l'événementfondateurconstitue une rupture irrémédiable avec le lot commun des femmes de l'époque. Comme de nombreux héros masculins, de telles héroïnes peuvent également être guidées par la « flamme de la vengeance », la perte d'un ou de plusieurs êtres chers pouvant fort bien constituer le catalyseur de cette rupture avec la destinée féminine commune. (...)Solomon Kane n'est pas qu'un jeu pour historiens et l'inclusion d'héroïnes capables de manier l'épée fait partie de ces libertés qu'un meneur de jeu doit savoir autoriser, conformément à l'esprit des récits d'aventure en général - et des nouvelles de Robert E. Howard en particulier. Agnès la Noire : Robert E. Howard est surtout célèbre pour ses héros masculins ; il est même régulièrement taxé de machisme ou de sexisme, les comics de Conan le Barbare ayant popularisé l'image du surhomme viril ...