Les mille Dangers de la Route
sur Vox Ludi au format (25.7 Mo)
Contient : convoi (15)(...) et si un problème technique (enlisement, roue qui casse, etc.) révèle en plus une faiblesse défensive duconvoi, alors la rencontre peut vite tourner à l'affrontement et au pillage. Quelques conseils pour affronter la soldatesque : Alors que vous faut-il savoir d'autre à propos de la soldatesque ? (...)
La nature de cet obstacle dépend grandement du terrain, de la personnalité et de l'expérience de la bande. L'obstacle anodin : Certains obstacles servent juste à arrêter unconvoien vue d'en détrousser les occupants, sans tuer tout le monde : on peut ainsi retrouver un banal éboulement en montagne, un gros arbre en travers d'une route forestière, un chariot renversé devant le seul pont à des lieues à la ronde. (...)
Si l'otage est précieux pour les victimes (un enfant, un notable), cela peut aussi donner un avantage supplémentaire aux attaquants, car leurs adversaires devront à la fois se défendre et tenter de protéger le malheureux. Le leurre neutre est cependant le plus courant. Il consiste à faire arrêter unconvoien faisant croire au conducteur que quelque chose ou quelqu'un est sur la route. Cela peut être une pile de bois habillée d'un manteau et d'un chapeau, d'un cadavre ou d'un coffre astucieusement disposé sur le bord de la route, ce qui ne manque jamais de susciter quelques convoitises, si vous voyez ce que je veux dire. (...)
Dans le cadre d'un leurre dangereux, l'appât peut soit passer directement à l'action, déclenchant l'attaque générale par la même occasion, soit en profiter pour prendre un otage, pendant que ses complices encerclent le reste duconvoi. Cela peut être pratique, surtout quand celui qui vient aux nouvelles est le seul à savoir conduire un attelage ou manier du tromblon. (...)
Une corde tendue en travers de la route, solidement accrochée à deux arbres de part et d'autre, voilà le plus simple pour stopper unconvoi. Le câble métallique marche bien aussi, car il est plus solide et généralement plus fin. Mais il est plus difficile de s'en procurer des longueurs suffisantes, du moins pour les brigands de votre peuple, humains. (...)
Ainsi les chevaux ontils peu de chance d'être lancés à vive allure au moment de l'attaque. Dans le cas où le but est de tuer, ce même piège peut être utilisé lorsque leconvoiest lancé à toute allure, descendant une pente, ou pire encore sur une route longeant un précipice, ce qui arrive plus souvent qu'on le croit dans les montagnes. (...)
Lorsqu'ils placent la corde plus haut en revanche, c'est souvent pour tuer le cocher et un éventuel garde armé posté à l'avant duconvoi. Plus d'un cocher a été décapité ou salement mutilé sans même voir le danger venir, quand la corde ne leur broie pas simplement la tête ou le cou contre la structure de la diligence. (...)
Le choix de positionner le piège à cette hauteur peut avoir plusieurs raisons. La première est que les chevaux coûtent cher, donc si l'on peut prendre unconvoisans trop les abîmer, c'est mieux. Ensuite le cocher pose toujours problème, soit parce qu'il est trop fier pour consentir à se rendre, soit parce qu'il sait que beaucoup de brigands commencent par le liquider, et ce même s'ils n'ont pas d'intentions particulièrement violentes à l'égard des passagers. (...)
Les brigands utilisent généralement un stratagème leur permettant de mettre la main sur les rennes aussitôt que possible. Ce peut-être un homme, posté dans un arbre, prêt à bondir sur leconvoiaussitôt le cocher abattu, ou encore un brigand prêt à s'élancer à la poursuite de l'attelage à dos de cheval pour stopper les bêtes affolées. (...)
Une explosion n'est guère discrète, mais les éboulis qui en découlent sont très utiles pour bloquer un défilé, soit à l'avant d'unconvoipour attaquer par les côtés ou l'arrière, soit à l'arrière pour bloquer toute retraite, ou séparer les cibles en deux groupes. (...)
Dans le même ordre d'idées, des types très supérieurement armés ou bénéficiant d'un grand avantage numérique peuvent souhaiter intimider leur monde en déployant leurs forces. Afficher sa supériorité peut aisément convaincre les gardes d'unconvoiqu'il est vain de combattre, sinon pour sauver sa peau. Bien des marchands ont ainsi été dévalisés par de féroces mercenaires tout de mailles vêtus et faisant mouliner bien comme il faut leurs lames acérées. (...)
Des quatre coins du pays, semblant venir de nulle part, des cavaliers se massent pour former une horde sauvage qui, aussitôt créée, pique sur unconvoilourdement armé. Le nombre d'assaillants est tel qu'on dirait qu'ils sont mille quand ils chargent. (...)
Cette attaque coup de poing est plus généralement dirigée en temps de conflit sur un trésor de guerre, unconvoichargé de butin qui compte se ravitailler en hommes et en armes. Les cavaliers s'évanouissent ensuite dans la nature par petits groupes, avec chacun une part du magot. (...)
Les PJ peuvent être engagés pour enquêter sur une récente attaque de ce type, comme membres de la future horde, ou en tant que protecteurs duconvoi. Dans tous les cas, les défis seront au rendez-vous, en termes d'action, d'exploration ou d'enquête. (...)
Même le sergent Murmur abandonna son chapeau pour une coiffe de marchand. Le piège se refermait sur les Marchands Endettés comme le fauxconvoide marchands s'ébranlait sur la portion de route qui constituait le terrain de chasse des brigands. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...