Une bien belle époque... (1)
Contient : contemporains (4)(...) Le XIXème siècle avait été marqué par un très fort recul de l'analphabétisme et la diffusion, dans toutes les couches de la société, d'une culture écrite de masse grâce au progrès technique qui permettait de produire ouvrages et périodiques pour des coûts de plus en plus dérisoires. La vision que lescontemporainsont du monde lui-même tend à changer. Certaines découvertes, telle la théorie de l'évolution des espèces par Darwin en 1859, remettent totalement en question le texte biblique. (...)
Dans les campagnes, les superstitions perdurent, et dans les villes de nouvelles apparaissent : celles qui ont pour initiateurs des gens tels que Allan Kardec ou Papus. Mais aux yeux de bien descontemporains, le plus lourd héritage du XIXème siècle tient à la démographie française. Emile Zola avait publié dès 1896 dans Le Figaro, un article intitulé « Dépopulation » fustigeant les modes de vie bourgeois dans lesquels l'avoir avait remplacé l'être. (...)
La France regagne une place dans le concert des Nations : Ces multiples comparaisons que nous faisons avec les pays voisins ne sont pas innocentes. Lescontemporainseux-mêmes les faisaient. Après la défaite de 1870, Bismarck avait voulu affaiblir la France et l'isoler pour le plus grand profit du jeune empire allemand. (...)
En 1875 fut créée l'Ecole de Guerre pour améliorer le niveau de qualification technique des officiers d'état-major. Tous les matériels furent améliorés. Lescontemporainspouvaient légitimement s'enorgueillir de la prouesse technique que constituait le fameux « canon de 75 ». (...)Belle Époque... D'où vient cette désignation inattendue ? Elle apparut dans l'immédiat après-guerre pour désigner le temps « d'avant », d'avant l'horreur, le temps d'avant les incertitudes et les détresses, un temps où l'avènement de la République, la prospérité économique, l'espoir que la science et le progrès promettaient un âge d'or. De fait, il est depuis habituel de définir la Belle Époque comme étant la période de prospérité générale en France entre 1900 et 1914. Certes, les historiens ...