Constantinople
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Contient : contemporains (4)(...) -1472), élève de Pléthon, platonicien tolérant qui essaya de prouver que les deux systèmes étaient complémentaires. Les derniers historiens de Byzance sontcontemporainsde sa fin tragique. Deux d'entre eux l'ont racontée en patriotes: ce sont Doukas (Chronique des années 1341-1462) et Georges Phrantzès (1401-1478), ancien secrétaire de Manuel II (Chronique des années 1413-1477); tous deux, surtout le premier, écrivent dans une langue proche de la langue parlée. (...)
Le développement des sujets locaux (portraits de personnages historiques, représentations d'événementscontemporains), caractéristique surtout du décor des églises serbes, témoigne d'une évolution significative dans la conception même du décor des églises. (...)
19 352, British Library, Londres, 1066), les miniatures illustrent parfois littéralement le texte qu'elles accompagnent, mais, le plus souvent, elles introduisent un commentaire théologique ou spirituel ou font référence à des doctrines ou à des événementscontemporains(enluminures polémiques contre les iconoclastes). Au XIe siècle, les images hagiographiques se multiplient, conséquence de l'introduction des lectures de vies de saints dans l'office quotidien. (...)
Moins onéreuses que les pièces en ivoire, auxquelles elles se subtituent quand celles-ci se raréfient, au XIIe siècle, les icônes en stéatite sont plus répandues, mais de qualité inégale, allant des productions de série destinées à la dévotion populaire aux oeuvres savantes, comparables aux meilleurs ivoirescontemporains(Dormition de la Vierge , Kunsthistorisches Museum, Vienne). Plusieurs espèces de pierres dures furent utilisées par les artisans byzantins: le jaspe (Vierge orante de la Walters Art Gallery de Baltimore), l'héliotrope (Christ du Kremlin), la sardoine (Annonciation du cabinet des Médailles à Paris), la serpentine (Vierge orante du Victoria and Albert Museum de Londres, 1078-1081), le lapis-lazuli (Christ du musée des Armures au Kremlin), etc. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...