Une bien belle époque... (1)
Contient : major (2)(...) Réduite à deux ans en 1905, la durée du service fut ramenée à trois ans en 1913 par crainte d'un conflit avec l'Allemagne. Dès 1873, on réorganisa la mobilisation. Ainsi, en 1914, l'état-majorpouvait théoriquement compter sur un effectif de 3,6 millions d'hommes. En 1874, d'importants crédits furent alloués aux fortifications de la frontière. (...)
En 1875 fut créée l'Ecole de Guerre pour améliorer le niveau de qualification technique des officiers d'état-major. Tous les matériels furent améliorés. Les contemporains pouvaient légitimement s'enorgueillir de la prouesse technique que constituait le fameux « canon de 75 ». (...)Belle Époque... D'où vient cette désignation inattendue ? Elle apparut dans l'immédiat après-guerre pour désigner le temps « d'avant », d'avant l'horreur, le temps d'avant les incertitudes et les détresses, un temps où l'avènement de la République, la prospérité économique, l'espoir que la science et le progrès promettaient un âge d'or. De fait, il est depuis habituel de définir la Belle Époque comme étant la période de prospérité générale en France entre 1900 et 1914. Certes, les historiens ...