Être une femme pendant la Belle-Époque
Contient : atelier (2)(...) LA SERVANTE : 'Je couds, blanchis et sers à table, Aussi je suis indispensable'. L'OUVRIERE : 'A tous mes travaux, je m'applique, Dans l'atelierou la fabrique'. LA PAYSANNE : 'Croyez en dieu qui par ma main ; A tous vous donnera du pain'. (...)
En 1911 elles représentent 38% du monde ouvrier, en particulier dans les industries du textile et de l'habillement, que ce soit en travailleuses à domicile, enatelierou en usine. La durée du travail est fixée par la loi Millerand de mars 1900, à 11 h au maximum et avec des pauses ; au bout de deux ans après la promulgation de la loi, on abaisse le temps de travail à 10 h 30. (...)Il convient tout d'abord de préciser que cet article est centré sur la situation des femmes françaises qui, même si l'on remarque quelques améliorations au cours de la période, n'est guère enviable dans bien des domaines. La plupart des femmes ont en effet une existence de soumission et de dépendance au monde masculin et sont, pour reprendre la formulation employée par Maurice Hauriou, dans une note parue dans le Recueil général de lois et des arrêts , fondé par J-B.Sirey, un « citoyen inexistant ...