Être une femme pendant la Belle-Époque
Contient : pyramide (2)(...) L'image même de la femme proposée dans les documents d'époque parle d'elle même, comme le montre le document ci-après (voici le texte des cartouches, de gauche à droite en suivant lapyramide) : LA SOEUR DE CHARITE : 'Misère et douleurs je soulage, Dieu me soutient et m'encourage'. LA SAGE-FEMME : 'Je vous soigne avec expérience, Au moment de votre naissance'. (...)
L'OUVRIERE : 'A tous mes travaux, je m'applique, Dans l'atelier ou la fabrique'. LA PAYSANNE : 'Croyez en dieu qui par ma main ; A tous vous donnera du pain'. Unepyramideédifiante ! On ne peut que constater la conception extrêmement traditionaliste qui est dévolue à la femme à travers de tels documents, qui foisonnent dans les livres édifiants et les traités d'éducation. (...)Il convient tout d'abord de préciser que cet article est centré sur la situation des femmes françaises qui, même si l'on remarque quelques améliorations au cours de la période, n'est guère enviable dans bien des domaines. La plupart des femmes ont en effet une existence de soumission et de dépendance au monde masculin et sont, pour reprendre la formulation employée par Maurice Hauriou, dans une note parue dans le Recueil général de lois et des arrêts , fondé par J-B.Sirey, un « citoyen inexistant ...