L'angoisse de la feuille blanche
Contient : apparence (2)(...) Et en effet il constate que la valise est abominablement lourde. Si bien que, tout au long du voyage, il n'a de cesse de regarder cette valise, enapparenceanodine, et de se demander se qu'elle contient. Las, après plusieurs heures de voyage, il ose et demande au voyageur ce que contient cette mystérieuse valise. (...)
On trouve le même procédé utilisé de façon encore plus subtile dans Les oiseaux : alors que le sujet du film, par le titre même, ne fait aucun doute, Hitchcock nous montre, pendant une bonne vingtaine de minutes, le jeu de séduction auquel se livrent un homme et une femme qu'enapparencetout oppose. Dans Psychose, le chiffon rouge a pour but d'aboutir à un effet de surprise, tandis que dans Les oiseaux, il s'agit de donner une dimension émotionnelle aux personnages - règle que la plupart des scénaristes de film catastrophe n'utilise que très maladroitement. (...)Quel meneur de jeu n'a un jour tenté d'écrire ses propres scénarios ? Quel meneur de jeu n'a alors jamais connu une irrépressible angoisse face à la feuille blanche ? Ou pire, quel meneur n'a jamais ressenti, après des jours voire des semaines d'un labeur exténuant, le sentiment que ce qu'il proposait à ses joueurs était loin de tenir la route ? C'est un lieu commun, mais il faut pourtant le répéter : Maléfices est un jeu de rôle qui a ses exigences. Si vous voulez rester fidèle à l'esprit du ...