L'angoisse de la feuille blanche
Contient : enquête (4)(...) Sachez donc doser et rythmer l'intensité dramatique de votre scénario. Deuxième règle : Maléfices n'est pas un jeu d'enquête, c'est un jeu d'ambiance. Vos joueurs ne sont pas des Sherlock Holmes. Cela ne veut pas dire que le scénario ne doit pas faire travailler leurs méninges, bien au contraire. Sachez cependant que plus l'enquêtemonopolisera l'attention de vos joueurs, moins leur émotivité sera accessible. Certes un scénario sansenquêtepourrait conduire à un désagréable sentiment de rigidité. Il y a là un juste milieu à trouver, et pour cela, il faut... penser en permanence à la troisième règle. (...)
On peut fort bien s'en passer dans un scénario. Mais il risquerait alors de se transformer en simpleenquête, en vaste jeu de piste. Ce n'est pas inintéressant, parfois. Mais comme nous l'avons précédemment dit, Maléfices est un jeu d'ambiance. (...)Quel meneur de jeu n'a un jour tenté d'écrire ses propres scénarios ? Quel meneur de jeu n'a alors jamais connu une irrépressible angoisse face à la feuille blanche ? Ou pire, quel meneur n'a jamais ressenti, après des jours voire des semaines d'un labeur exténuant, le sentiment que ce qu'il proposait à ses joueurs était loin de tenir la route ? C'est un lieu commun, mais il faut pourtant le répéter : Maléfices est un jeu de rôle qui a ses exigences. Si vous voulez rester fidèle à l'esprit du ...