Constantinople
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Contient : court (2)(...) C'est sous le règne de cet empereur que se place l'avènement du plus grand souverain bulgare, Syméon, et ses premières entreprises contre Byzance, au grand profit des Arabes qui achevèrent la conquête de la Sicile, écumèrent l'Egée, mirent à sac Thessalonique (904). Après le règne aussicourtqu'insignifiant d'Alexandre, la régence fut d'abord exercée par le patriarche Nicolas Mystikos au nom du jeune Constantin VII (qui n'avait alors que sept ans et ne commencera véritablement à exercer le pouvoir que trente-trois ans plus tard). (...)
Le succès de sa rébellion, en 1182, fut le signal du massacre général des Latins à Constantinople, où il entra en triomphateur et ceignit la couronne du jeune Alexis II, qu'il fit étrangler ainsi que la régente sa mère. Soncourtrègne, commencé dans le sang, fut étonnamment bienfaisant pour l'Empire: il lutta avec une énergie sauvage contre la corruption des fonctionnaires et l'injustice fiscale. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...